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Des enseignants catholiques au Ghana se joignent aux évêques pour s'opposer à l'éducation sexuelle globale

Les délégués de l'Association des enseignants catholiques du Ghana à Torve dans le diocèse de Keta-Akatsi, dans la région de la Volta, au Ghana, le 14 octobre 2019

Quelques semaines après que les évêques catholiques du Ghana aient exprimé leur opposition au projet d'éducation sexuelle complète (CSE), le décrivant comme " un moyen subtil d'inculquer cette chose gay et lesbienne à nos enfants ", l'Association des enseignants catholiques du pays ouest-africain (ACT) a également exprimé sa résistance au programme en disant qu'il ne correspond pas à la culture des Ghanéens.

"Nous nous joignons à la Conférence des évêques catholiques du Ghana (GCBC) et à d'autres Ghanéens bien intentionnés pour dire au Ghana Education Service (GES) et d'ailleurs au gouvernement que nous ne sommes pas (abonnés) à l'éducation sexuelle globale ", a déclaré ACT dans un communiqué consulté par ACI Afrique.

De l'avis mûrement réfléchi des membres de l'ACT, les sujets proposés au CST et le groupe d'âge des personnes qui y seront exposées ne sont "pas conformes à la culture de l'Africain et d'ailleurs des Ghanéens (sic)".

Les enseignants sont également préoccupés par le fait que la portée et la portée du CST sont illimitées, ce qui offre des failles à toute autre entité pour introduire du nouveau matériel dans le programme.

«La portée et l'étendue illimitées (exhaustivité) permettraient à tout groupe ou individu intéressé d'introduire quoi que ce soit dans ledit CSE», ont relevé les enseignants dans leur déclaration du 14 octobre.

Les enseignants catholiques ont également plaidé auprès des directeurs d'écoles pour qu'ils soient attentifs aux organisations non gouvernementales (ONG) car elles peuvent être utilisées pour actualiser le CSE en disant : "Nous appelons les directeurs d'écoles à être vigilants sur les activités des organisations non gouvernementales qui peuvent être utilisées pour exécuter ce programme".

Au début du mois, la société civile et les organisations confessionnelles, y compris le Bureau du chef imam national (ONCI), figuraient parmi les diverses entités qui se sont opposées au CST.

La SES a pris des mesures pour réfuter les allégations selon lesquelles le CST a proposé est une tentative d'inculquer aux élèves des questions concernant les conjoints de même sexe.

Parlant de cette revendication de l'homosexualité, les enseignants catholiques ont affirmé : "Il est regrettable que le ministre de l'Éducation ait tenté de nier son inclusion dans le nouveau programme scolaire dans sa réponse aux critiques sur ledit sujet alors qu'en réalité, il est clairement indiqué à la page 11 du Teacher's Resource Pack".

Les enseignants ont ajouté : "Nous demandons au ministre de présenter immédiatement des excuses aux évêques catholiques et aux autres groupes ou individus qui ont exprimé de telles préoccupations et de demander la tenue d'une véritable table ronde sur la question et de dire immédiatement aux Ghanéens la position réelle du gouvernement sur ce sujet controversé.

Le Gouvernement ghanéen et l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) ont lancé cette année le programme CSE, affirmant que cette initiative visait à donner aux adolescents et aux jeunes les moyens d'élargir la portée de leurs activités existantes pour parvenir à une compréhension globale de la sexualité.

Le programme CSE, également connu sous le nom de " Notre droit, nos vies, notre avenir ", est soutenu par les gouvernements de la Suède et de l'Irlande.

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