vendredi, 05 décembre 2025 Faire un don
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« Parrain, nous t'aimons ! Vive le pape ! » : La filleule péruvienne du pape Léon XIV témoigne

« Parrain, nous t'aimons ! Vive le pape ! s'est exclamée Mildred en partageant son témoignage émouvant sur le Père Robert Prevost, qui était un jeune prêtre augustinien à Chulucanas, au Pérou, lorsqu'elle est née et qui dirige aujourd'hui l'Église sous le nom de Pape Léon XIV.

Mildred, une Péruvienne de 29 ans, mère de deux filles et fervente admiratrice de saint Jean-Paul II, est à juste titre fière de son parrain : « J'aimerais lui dire que je l'admire depuis que je suis petite, que ce n'est pas une chose récente », a-t-elle déclaré dans une interview accordée à EWTN Noticias, l'édition espagnole d'EWTN News.

Le lien entre les deux a commencé il y a plusieurs décennies, lorsque son père, Héctor Camacho, était adolescent et servait comme enfant de chœur à la cathédrale de Chulucanas, dans le district de Piura, dans le pays. À l'époque, le père Prévost venait d'arriver au Pérou en tant que missionnaire augustinien, où il a travaillé de 1985 à 1986.

« Il nous a toujours inculqué l'importance de croire en Dieu, d'avoir la foi, d'être respectueux et polis, et d'essayer d'exceller dans la vie », a déclaré M. Camacho à EWTN News.

Quelque temps plus tard, Camacho est parti étudier à Trujillo, où il a de nouveau rencontré Prevost. Le prêtre lui a donné des conseils spirituels et l'a encouragé à faire du bénévolat. Lorsque Prévost a dû se rendre aux États-Unis en raison du décès de sa mère, Camacho lui a demandé la permission de donner à sa fille le nom de Mildred. Plus tard, il lui demanda également d'être son parrain.

Le père Robert Prevost lors du baptême de Mildred. Crédit : avec l'aimable autorisation de Mildred Camacho
Le père Robert Prevost lors du baptême de Mildred. Crédit : avec l'aimable autorisation de Mildred Camacho
Le baptême a eu lieu à la paroisse Saint-Joseph le Travailleur de Chulucanas et a marqué à jamais la vie de Mildred. Bien qu'elle n'ait pas beaucoup de souvenirs parce qu'ils ne se voyaient pas beaucoup, les enseignements et l'exemple de son parrain ont toujours été présents.

Elle chérit les messages que le père Prévost de l'époque lui envoyait par courrier électronique. Elle se souvient également qu'à chaque fois qu'elle assistait à une messe ou à un événement où il était présent, son parrain prenait toujours le temps de saluer sa famille.

La dernière fois qu'elle l'a vu, c'était le jour de son anniversaire, le 10 août 2024, lorsque, en tant que cardinal Prevost, il est revenu à Chulucanas pour célébrer le 60e anniversaire du diocèse. À cette occasion, il lui a fait savoir qu'il faudrait peut-être attendre de nombreuses années avant qu'ils puissent communiquer.

Ce qu'il m'a toujours dit, c'est : « Vivez dans la joie, vivez heureux ». Et je me souviens toujours qu'il disait : « Gardez-moi dans vos prières, comme je vous garde dans les miennes » », s'est souvenue Mildred.

À propos de son parrain, elle a déclaré : « Il nous a toujours dit que la foi n'est pas une fin en soi : « Il nous disait toujours que la foi ne consiste pas seulement à aller à la messe, mais aussi à vivre avec charité, à aimer son prochain et à être une lumière pour les autres. Il m'a toujours incitée à garder espoir et à ne pas abandonner face aux difficultés ».

Mildred avec ses deux filles, l'évêque Robert Prevost - aujourd'hui le pape Léon XIV - et Héctor Camacho. Crédit : avec l'aimable autorisation de Mildred Camacho
Mildred avec ses deux filles, Mgr Robert Prevost - aujourd'hui pape Léon XIV - et Héctor Camacho. Crédit : avec l'aimable autorisation de Mildred Camacho
Mildred rêve de revoir son parrain. Si le pape Léon XIV vient au Pérou, elle est prête à camper dans la rue où il passe juste pour pouvoir le voir de près, le serrer dans ses bras et lui dire : « Parrain, nous t'aimons » : « Parrain, nous t'aimons ! »

Où vivait le jeune missionnaire
À Chulucanas, le père Prévost vivait à la paroisse Saint-Joseph le Travailleur, où il dormait dans une petite et humble chambre. Dans cette même paroisse vivait également un serviteur de Dieu, le père Juan Magnif, un augustinien qui a vécu jusqu'à l'âge de 85 ans et qui a gagné l'affection de la population pour sa charité.

Selon l'agence de presse Andina, Magnif fut le seul augustinien américain que Fidel Castro autorisa à rester à Cuba après la révolution. Actuellement, un mausolée est en cours de construction à côté de la paroisse où reposera sa dépouille, qui sera transportée depuis les États-Unis.

Le pape Léon XIV pourrait être celui qui le déclarera bienheureux.

Cet article a été publié pour la première fois par ACI Prensa, le partenaire de CNA pour les nouvelles en langue espagnole. Il a été traduit et adapté par CNA.

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