vendredi, 05 décembre 2025 Faire un don
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Audience générale : le pape Léon XIV invite à « trouver un sens » dans l’amour de Dieu face au découragement

Le pape Léon XIV a tenu mercredi la troisième audience générale de son pontificat, déclarant aux fidèles que même lorsque nous nous sentons inutiles et inadéquats, « le Seigneur nous rappelle que notre vie a de la valeur ».

« Même lorsque nous semblons ne pouvoir accomplir que peu de choses dans la vie, celle-ci a toujours de la valeur. Il est toujours possible de lui trouver un sens, car Dieu aime notre vie », a déclaré Léon depuis la place Saint-Pierre ensoleillée, le 4 juin, quatre jours avant le premier mois de son pontificat.


Dans sa catéchèse, le pape a médité sur la parabole des ouvriers de la vigne, racontée dans l'Évangile de Matthieu 20, 1-16. Léon a affirmé que, comme le propriétaire de la vigne, Jésus « n'établit pas de classement, il se donne entièrement à ceux qui lui ouvrent leur cœur ».

Cette parabole « est une histoire qui nourrit notre espérance », a déclaré le pontife. « En effet, nous avons parfois l'impression de ne pas trouver de sens à notre vie : nous nous sentons inutiles, inadéquats, tout comme les ouvriers qui attendent sur la place du marché que quelqu'un les engage pour travailler ».

Tout comme les ouvriers qui attendent du travail sur la place du marché, a fait valoir le pape, nous attendons parfois longtemps d'être reconnus ou appréciés, et nous pouvons finir par « nous vendre au premier enchérisseur » sur le marché, où l'affection et la dignité s'achètent et se vendent dans le but de réaliser un profit.


« Dieu ne nous abandonne jamais ; il est toujours prêt à nous accepter et à donner un sens et de l'espoir à notre vie, aussi désespérée que puisse paraître notre situation et aussi insignifiants que puissent paraître nos mérites », a déclaré le pape dans son résumé en anglais de la leçon, qu'il a lu lui-même.

Le propriétaire infatigable de la parabole sort encore et encore pour chercher des ouvriers pour ses champs, même tard dans la journée, alors que les ouvriers restants avaient probablement perdu tout espoir, a déclaré Léon. « Cette journée avait été vaine. Néanmoins, quelqu'un croyait encore en eux. »

Le comportement du propriétaire du vignoble est également inhabituel à d'autres égards, a-t-il noté, notamment parce qu'il « sort en personne à la recherche de ses ouvriers. De toute évidence, il souhaite établir une relation personnelle avec eux. »

Ensuite, « pour le propriétaire de la vigne, c'est-à-dire pour Dieu, il est juste que chaque personne ait ce dont elle a besoin pour vivre. Il a appelé les ouvriers personnellement, il connaît leur dignité et, sur cette base, il veut les payer et il donne à tous un denier », même à ceux qui n'ont travaillé que la dernière heure de la journée, a souligné le pape Léon.


Selon le pontife, les ouvriers qui avaient travaillé toute la journée étaient déçus, car « ils ne peuvent pas voir la beauté du geste du propriétaire, qui n'était pas injuste mais simplement généreux ; qui ne regardait pas seulement le mérite mais aussi le besoin ».

Léon a mis en garde les chrétiens contre la tentation de penser qu'ils peuvent retarder leur travail dans la vigne parce que leur salaire sera le même dans tous les cas.

Il cita saint Augustin, qui disait dans son Sermon 87 : « Pourquoi repousses-tu celui qui t'appelle, certain de la récompense, mais incertain du jour ? Prends garde donc, de peur que ce qu'il te promet de te donner, tu ne te le retires à toi-même par ton retard. »


« N'attendez pas, mais répondez avec enthousiasme au Seigneur qui nous appelle à travailler dans sa vigne », a déclaré le pontife, s'adressant en particulier aux jeunes. « Ne tardez pas, retroussez vos manches, car le Seigneur est généreux et vous ne serez pas déçus ! En travaillant dans sa vigne, vous trouverez une réponse à cette question profonde que vous portez en vous : quel est le sens de ma vie ? »

« Ne nous décourageons pas », a ajouté Léon. « Même dans les moments sombres de la vie, lorsque le temps passe sans nous donner les réponses que nous cherchons, demandons au Seigneur qui reviendra nous trouver là où nous l'attendons. Il est généreux, et il viendra bientôt ! »

Hannah Brockhaus a contribué à cet article.

Cet article a été publié pour la première fois par ACI Prensa, le partenaire d'information en langue espagnole de CNA. Il a été traduit et adapté par CNA.

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