Voici 50 déclarations marquantes du pape Léon XIV durant ses cent premiers jours

Cité du Vatican, 16 août, 2025 / 6:50 PM

Le pape Léon XIV a prononcé de nombreuses remarques mémorables au cours des 100 premiers jours de son pontificat (du 8 mai au 16 août). Ci-dessous figurent certaines des plus notables.

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La paix qui vient du Christ

1. « C’est la paix du Christ ressuscité. Une paix désarmée et désarmante, humble et persévérante. Une paix qui vient de Dieu, le Dieu qui nous aime tous, sans condition » (Première salutation après son élection).

2. « Dans un monde divisé et troublé, l’Esprit Saint nous enseigne à marcher ensemble dans l’unité » (Veillée de la Pentecôte).

3. « Aujourd’hui plus que jamais, l’humanité crie et appelle à la paix. C’est un cri qui exige responsabilité et raison, et il ne doit pas être étouffé par le vacarme des armes ou la rhétorique qui incite au conflit » (Angélus de la solennité du Corpus Christi).

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La mission évangélisatrice

4. « Ce sont des contextes où il n’est pas facile de prêcher l’Évangile et de témoigner de sa vérité, où les croyants sont tournés en dérision, opposés, méprisés ou, au mieux, tolérés et pris en pitié. Pourtant, précisément pour cette raison, ce sont les lieux où notre élan missionnaire est désespérément nécessaire. L’absence de foi s’accompagne souvent tragiquement de la perte de sens de la vie, du rejet de la miséricorde, de violations effroyables de la dignité humaine, de la crise de la famille, et de tant d’autres blessures qui affligent notre société » (Homélie à la messe avec les cardinaux).

5. « Courage ! Sans peur ! De nombreuses fois, dans l’Évangile, Jésus dit : “N’ayez pas peur.” Nous devons avoir du courage dans le témoignage que nous donnons, avec le monde et surtout avec la vie : donner sa vie, servir, parfois avec de grands sacrifices afin de vivre pleinement cette mission » (Homélie dans la crypte de la basilique Saint-Pierre).

6. « L’évangélisation, chers frères et sœurs, n’est pas notre tentative de conquérir le monde mais la grâce infinie qui rayonne de vies transformées par le royaume de Dieu » (Veillée de la Pentecôte).

7. « Cette dimension de notre vie et mission chrétiennes me tient à cœur et se reflète dans les mots de saint Augustin que j’ai choisis pour mon service épiscopal et maintenant pour mon ministère pontifical : In Illo uno unum. Le Christ est notre Sauveur et en lui nous sommes un, une famille de Dieu, au-delà de la riche variété de nos langues, cultures et expériences » (Discours aux Œuvres Pontificales Missionnaires).

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L’amour miséricordieux de Dieu

8. « Dieu nous aime, Dieu aime tous, et le mal ne prévaudra pas. Nous sommes tous dans les mains de Dieu. Par conséquent, sans peur, unis, main dans la main avec Dieu et les uns avec les autres, avançons » (Première salutation après son élection).

9. « Car si nous demeurons dans son amour, il vient habiter en nous et notre vie devient un temple de Dieu. Son amour nous éclaire, influence notre manière de penser et d’agir, s’étend aux autres et embrasse chaque situation de notre vie » (Regina Caeli, 25 mai).

10. « La joie de Dieu n’est pas bruyante, mais elle change véritablement l’histoire et nous rapproche les uns des autres » (Messe pour les ordinations sacerdotales).

11. « Jésus ressuscité nous montre ses plaies et, bien qu’elles soient un signe du rejet de l’humanité, il nous pardonne et nous envoie en mission » (Messe pour les ordinations sacerdotales).

12. « Le Père ne nous aime pas moins qu’il n’aime son Fils unique. Autrement dit, d’un amour infini. Dieu n’aime pas moins, car il aime le premier, depuis toujours ! » (Messe pour le Jubilé des Familles).

13. « Croire en lui et être ses disciples signifie nous laisser transformer et adopter ses mêmes sentiments. Cela signifie apprendre à avoir un cœur qui s’émeut, des yeux qui voient sans détourner le regard, des mains qui aident les autres et apaisent leurs blessures, des épaules qui portent le fardeau de ceux qui sont dans le besoin » (Messe à Castel Gandolfo).

14. « Frères et sœurs, aujourd’hui nous avons besoin de cette “révolution de l’amour” » (Messe à Castel Gandolfo).

15. « L’amour de Dieu est si grand que Jésus ne garde même pas sa mère pour lui-même, donnant Marie à nous comme notre mère, à l’heure de la croix » (Homélie à Castel Gandolfo avec les Carabiniers italiens).

16. « Si nous renions l’amour qui nous a engendrés, si, en trahissant, nous devenons infidèles à nous-mêmes, alors nous perdons vraiment le sens de notre venue au monde, et nous nous excluons du salut. Et pourtant, précisément là, au point le plus sombre, la lumière ne s’éteint pas. Au contraire, elle commence à briller. Car si nous reconnaissons notre limite, si nous nous laissons toucher par la douleur du Christ, alors nous pouvons enfin renaître » (Catéchèse sur la trahison).

17. « La foi ne nous épargne pas la possibilité du péché, mais elle nous offre toujours une issue : celle de la miséricorde » (Catéchèse sur la trahison).

18. « Jésus n’est pas scandalisé par notre fragilité. Il sait bien qu’aucune amitié n’est à l’abri du risque de trahison. Mais Jésus continue de faire confiance. Il continue de s’asseoir à table avec ses disciples. Il n’abandonne pas le partage du pain, même pour ceux qui le trahiront. C’est la force silencieuse de Dieu : Il n’abandonne jamais la table de l’amour, même lorsqu’il sait qu’il sera laissé seul » (Catéchèse sur la trahison).