Cité du Vatican, 20 août, 2025 / 2:43 AM
Le Pape Léon XIV a poursuivi mercredi sa catéchèse sur « Jésus-Christ notre Espérance » et a invité les catholiques du monde entier à consacrer la fête du 22 août, dédiée au Règne de Marie, comme une journée de prière et de jeûne pour la paix dans le monde.
Après avoir prononcé sa catéchèse du 20 août devant environ 6 000 pèlerins internationaux réunis dans la Salle Paul VI au Vatican, le Saint-Père a encouragé ses auditeurs à demander l’intercession de la Mère de Dieu, « Reine de la Paix », pour ceux qui souffrent à cause de la guerre et de la violence.
Alors que notre monde continue d’être meurtri par les guerres en Terre Sainte, en Ukraine et dans d’autres régions, j’invite tous les fidèles à vivre la journée du 22 août comme un jour de prière et de jeûne, implorant le Seigneur de nous accorder paix et justice et d’essuyer les larmes de ceux qui souffrent à cause des conflits armés en cours, a déclaré le Pape.
« Que Marie, Reine de la Paix, intercède afin que les peuples trouvent le chemin de la paix », a-t-il prié.
« Le pardon libère ceux qui le donnent »
Dans sa catéchèse de mercredi, le Saint-Père a insisté sur le pouvoir du pardon, illustré par l’exemple de Jésus-Christ face à la trahison de Judas Iscariote, l’un de ses douze disciples.
« Jésus savait que son heure était venue… il les a aimés jusqu’au bout », a dit le Pape, citant le chapitre 13 de l’Évangile de Saint Jean.
« Aimer jusqu’au bout : voici la clé pour comprendre le cœur du Christ », a-t-il ajouté. « Un amour qui ne faiblit pas face au rejet, à la déception, voire à l’ingratitude. »
Évoquant le lien entre amour et liberté, le Saint-Père a précisé que Jésus n’a pas été surpris par la décision de Judas, mais a choisi de se tourner vers lui malgré « la blessure la plus douloureuse » que constitue la trahison.
« Au lieu de se retirer, d’accuser ou de se défendre… il continue d’aimer : il lave les pieds, trempe le pain et le tend », a expliqué le Pape lors de sa catéchèse.
« Il sait que le vrai pardon n’attend pas la repentance, mais s’offre d’abord comme un don libre, même avant qu’il ne soit accepté », a-t-il ajouté.
Selon Léon XIV, le don du pardon n’est pas un signe de « faiblesse » ou d’« oubli », mais une manifestation du « vrai visage de l’espérance » et du salut.
« C’est la capacité de libérer l’autre tout en l’aimant jusqu’au bout », a-t-il poursuivi. « L’amour de Jésus ne nie pas la réalité de la douleur, mais il n’autorise pas le mal à avoir le dernier mot. »
« C’est le mystère que Jésus accomplit pour nous, auquel nous sommes parfois appelés à participer », a-t-il expliqué.
Le Pape Léon a passé plus d’une heure à saluer les groupes de pèlerins venus au Vatican le mercredi.
Après la catéchèse, le Saint-Père a donné sa bénédiction apostolique aux personnes rassemblées dans la Salle Paul VI, puis s’est rendu sur la Piazza del Sant’Uffizio et à la Basilique Saint-Pierre pour rencontrer les pèlerins et partager une version condensée de sa catéchèse en italien, espagnol et anglais.
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