Nyeri, 27 août, 2025 / 9:17 PM
Mgr Anthony Muheria de l’archidiocèse catholique de Nyeri a salué l’unité de la génération Z (Gen Z), qui, selon lui, dépasse leurs affiliations tribales, exhortant les autres générations à s’en inspirer.
Dans sa réflexion, Mgr Muheria a souligné que malgré leurs défauts, comme les « mots vulgaires » qu’ils utilisent parfois, les Gen Z ont cultivé une culture de l’unité dans ce pays d’Afrique de l’Est confronté au tribalisme.
« Certes, il y a des choses que la Gen Z n’a pas faites correctement, et ils ont commis des erreurs, mais il y a une chose qu’ils nous ont enseignée : ils n’ont pas ces pensées tribales », a déclaré Mgr Muheria dans sa réflexion publiée sur Facebook le mardi 26 août.
Il a ajouté que lorsque la Gen Z se réunit, « ils ne demandent pas d’où vous venez, ils ne demandent pas à quelle tribu vous appartenez. Ils parlent en tant que Kényans. Ils nous enseignent quelque chose. »
Mgr Muheria a exprimé sa préoccupation : malgré l’unité de la Gen Z dans le pays est-africain, les jeunes « ont été touchés par une autre maladie » : le manque de respect.
« La Gen Z utilise des mots qu’ils ont entendus dans les films », a-t-il expliqué, ajoutant : « Ils utilisent des mots vulgaires et offensants. Ils s’insultent entre eux avec ces mots. Ils se permettent de parler très facilement, en utilisant des termes injurieux les uns envers les autres. »
Mgr Muheria a exhorté les jeunes kenyans à se libérer de « l’esclavage des mots indignes et irrespectueux », avertissant que l’addiction au « langage vulgaire » nuit à leur avenir.
Il a également mis en garde la Gen Z contre une forme émergente de tribalisme, le clivage « nous et vous », visant à marginaliser les autres générations.
Comparant les générations précédentes à la génération actuelle en matière de respect, il a déclaré : « Autrefois, les gens se parlaient avec respect. Aujourd’hui, nous parlons comme des personnes sans respect, qui ne se respectent pas elles-mêmes et ne respectent pas leurs semblables. »
« Nous, les Kényans, manquons de respect sur la route, dans les services, dans les banques et même dans les églises », a ajouté Mgr Muheria, poursuivant : « C’est pourquoi le diable intervient, pour nous pousser à nous insulter les uns les autres. »
Le prélat a encouragé le peuple de Dieu au Kenya à vivre selon les voies du Seigneur dans l’amour et le respect.
« Rejetons le tribalisme. Ayons un cœur pur, et alors nous pourrons servir nos frères et sœurs dans un esprit de fraternité », a-t-il conclu.
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