vendredi, 05 décembre 2025 Faire un don
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140ᵉ anniversaire des Sœurs du Précieux Sang : un évêque célèbre l’héritage d’une congrégation née en Afrique du Sud

Cinq femmes en jupe rouge ont fondé les Sœurs Missionnaires du Précieux Sang (CPS), une congrégation qui a pris racine et qui est aujourd’hui présente dans 20 pays à travers cinq continents.

Lors de la célébration du 140ᵉ anniversaire des CPS, le lundi 8 septembre, l’évêque du diocèse sud-africain de Mariannhill – lieu de fondation de la congrégation – a salué son expansion et prié pour de nouvelles vocations à la vie religieuse dans le pays.

Mgr Neil Frank a rappelé que la congrégation, fondée en 1885 par l’abbé Franz Pfanner, avait répondu avec force aux besoins de l’époque dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la pastorale, laissant un riche héritage.

S’adressant aux membres de la congrégation dans son homélie, il a déclaré : « Vous avez commencé ici à Mariannhill en 1885 et vous vous êtes répandues dans de nombreuses parties du monde. Nous sommes fiers de cette riche histoire, des réalisations du ministère, de l’héritage qui a été construit et qui, parfois, a même été repris par les services de l’État. »

« Il y a de nombreux souvenirs à honorer, des personnes à célébrer, une vision à chérir et à poursuivre », a poursuivi l’évêque, lors de la célébration qui s’est tenue à la cathédrale Saint-Joseph de Mariannhill.

Né en Autriche, Pfanner avait prononcé ses vœux au monastère trappiste de Mariawald en Allemagne. Plus tard, il répondit à l’appel d’un évêque sud-africain en quête de missionnaires pour son diocèse.

Le 1ᵉʳ septembre 1885, cinq jeunes femmes allemandes rejoignirent l’Afrique du Sud pour collaborer à sa mission. Selon les archives des CPS, ces femmes, désireuses d’embrasser la vie religieuse, reçurent du tissu rouge pour confectionner un simple habit, qu’elles portèrent pour la première fois le 8 septembre 1885.

Dans son homélie, Mgr Frank a salué le courage de ces fondatrices, âgées de 22 à 42 ans, qui ont tout quitté – famille, pays, culture – pour se lancer dans cette aventure missionnaire. Il a souligné que leur foi profonde leur avait donné la force de s’engager à vie, confiant leur avenir entre les mains de Dieu.

L’évêque a rappelé que l’abbé Pfanner avait une vision claire, née des besoins locaux : éducation, soins médicaux et annonce de la foi. « Il a vu le besoin, élaboré la vision, trouvé la stratégie et su la communiquer », a-t-il affirmé.

Audacieux, Pfanner demanda non pas des religieuses déjà professes, mais des volontaires prêtes à supporter privations et difficultés, afin d’éduquer les jeunes femmes locales. Le choix de la couleur rouge pour leur habit, symbole du Précieux Sang du Christ, fut critiqué par certaines Européennes, mais Pfanner réussit à en expliquer la signification théologique.

« Comment contester une telle compréhension du sang rédempteur qui devait porter du fruit dans les âmes du peuple africain ? », a déclaré Mgr Frank.

Il a qualifié Pfanner de « maître artisan » et d’« homme de courage missionnaire », soulignant son enracinement dans Mariannhill et son identification au peuple.

Évoquant les cinq premières « sœurs rouges », il a invité les missionnaires d’aujourd’hui à s’inspirer de leur foi et de leur audace. « Les gens ont encore besoin d’entendre la parole de vie, de voir l’exemple d’une fidélité vécue, et d’accueillir la grâce de Dieu », a-t-il insisté.

En conclusion, Mgr Frank a prié pour davantage de vocations en Afrique du Sud : « Que d’autres jeunes femmes entendent l’appel, qu’elles ressentent ce feu dans leur cœur et qu’elles y répondent avec générosité, comme l’ont fait les cinq premières et les centaines qui les ont suivies. »

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