Cité du Vatican, 22 septembre, 2025 / 12:07 AM
Le pape Léon XIV a rendu hommage lundi aux religieuses à travers l'histoire, affirmant qu'elles « n'ont pas hésité à prendre des risques et à affronter des problèmes afin d'embrasser les plans [de Dieu] et de répondre « oui » à son appel ».
Le pape a rencontré le 22 septembre les carmélites déchaussées de Terre Sainte ainsi que les participantes aux chapitres généraux de trois congrégations féminines : les Sœurs de Sainte Catherine VM, les Missionnaires salésiennes de Marie Immaculée et les Sœurs de Saint Paul de Chartres.
S'inspirant du Livre des Proverbes — « Une femme forte, qui peut la trouver ? Elle est bien plus précieuse que les joyaux », le Saint-Père a déclaré : « Je crois que vos histoires offrent une réponse à cette question ; en elles, Dieu a trouvé non pas une, mais plusieurs femmes fortes et courageuses. »
Au cours de la réunion dans la salle du Consistoire du Palais apostolique du Vatican, le pape Léon XIV a rappelé le témoignage de Regina Protmann, fondatrice des Sœurs de Sainte Catherine VM ; Maria Gertrude du Précieux Sang, fondatrice des Missionnaires salésiennes de Marie Immaculée ; Marie-Anne de Tilly, cofondatrice avec le père Louis Chauvet des Sœurs de Saint-Paul de Chartres ; et sainte Thérèse d'Ávila, réformatrice du Carmel et docteur de l'Église.
« Elles se sont engagées à semer et à renforcer dans le cœur de leurs frères et sœurs ce même royaume du Christ qu'elles avaient d'abord expérimenté en elles-mêmes, et à le répandre dans le monde entier », a-t-il déclaré.
Témoins jusqu'au martyre
Le pape a souligné que ces femmes « ont ouvert la voie à beaucoup d'autres qui, comme vous, ont suivi le Christ dans sa pauvreté, sa chasteté et son obéissance, poursuivant son œuvre, parfois jusqu'au martyre ».
Il a poursuivi : « Nous parlons de femmes extraordinaires qui sont parties comme missionnaires dans des temps difficiles. Elles se sont penchées pour prendre soin de ceux qui souffraient de misère morale et matérielle, atteignant les zones les plus négligées de la société. Pour rester proches de ceux qui étaient dans le besoin, elles ont accepté le risque de perdre la vie, allant jusqu'à mourir victimes d'une violence brutale en temps de guerre ».
Citant la Liturgie des Heures, le pape a rappelé : « Elle a soumis son corps par le jeûne, mais elle a nourri son âme de la douce nourriture de la prière : dans d'autres mondes, elle goûte la félicité. »
« Peut-être que certaines personnes dans notre monde trop immanentiste pourraient rejeter cela comme une forme de « spiritualisme », mais une telle opinion est facilement réfutée par le témoignage de ce que vos congrégations ont accompli au cours des siècles et continuent de faire aujourd'hui. En effet, c'est uniquement grâce à la force qui vient de Dieu que tout cela a été possible. Après tout, nous faisons l'expérience de cette vérité chaque jour : notre travail est entre les mains du Seigneur, et nous ne sommes que de petits instruments insuffisants, ou « des serviteurs indignes », comme le dit l'Évangile. Pourtant, si nous nous confions à lui et restons unis à lui, de grandes choses peuvent se produire, précisément à travers notre pauvreté. »
« Aujourd'hui encore, on a besoin de femmes généreuses »
Le pape a exhorté les sœurs à rester fidèles à cet héritage. « Chères sœurs, tel est l'héritage que vous avez reçu, et c'est ce qui rend votre présence ici si significative. Aujourd'hui encore, en effet, on a besoin de femmes généreuses. »
Il a adressé un salut particulier aux sœurs carmélites déchaussées de Terre Sainte, qualifiant leur mission d'« importante, par votre présence vigilante et silencieuse dans des lieux tristement déchirés par la haine et la violence, par votre témoignage d'abandon confiant à Dieu et par vos supplications constantes pour la paix ».
« Nous vous accompagnons tous par nos prières et, à travers vous, nous nous rapprochons de ceux qui souffrent », a-t-il ajouté.
Enfin, le pape Léon a remercié toutes les religieuses du monde entier : « Merci à vous toutes, mes sœurs, pour le bien que vous faites dans tant de pays et de contextes divers à travers le monde. Je vous bénis de tout cœur et je vous garde dans mes prières au Seigneur. »
Cet article a été publié pour la première fois par ACI Prensa, le partenaire d'information en langue espagnole de CNA. Il a été traduit et adapté par CNA.
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