Nsukka, 25 septembre, 2025 / 11:53 AM
Les membres du clergé ont la responsabilité d’exercer leur mandat apostolique de transmettre la foi et de guider les fidèles dans la vertu sans se décourager, même lorsqu’ils sont incompris ou maltraités pour avoir accompli leur devoir sacré, a déclaré l’évêque du diocèse catholique d’Idah au Nigeria.
Dans son homélie lors de la messe funéraire du défunt Mgr Francis Emmanuel Ogbonna Okobo du diocèse de Nsukka, le mardi 23 septembre, Mgr Anthony Ademu Adaji a encouragé le clergé à ne pas laisser la souffrance devenir une source de découragement dans leur mission apostolique.
« Comme de bons parents qui luttent pour élever leurs enfants, les évêques et les prêtres qui se donnent pour le salut de leur troupeau ne sont pas étrangers à la douleur et à la souffrance. Soyez fermes en tout temps », a déclaré Mgr Adaji lors de l’événement à la cathédrale Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus dans le diocèse de Nsukka.
Il a exhorté les membres du clergé à s’inspirer de l’exemple de saint Paul, rappelant que l’Apôtre a enduré la souffrance et fut un serviteur de Dieu « qui a vécu pour le Christ et n’a eu aucun regret de vivre pour Lui ».
« Puissions-nous, ministres du Christ aujourd’hui, ne jamais regretter notre vocation et le service que nous rendons en Son nom. Il est le récompenseur de tous Ses serviteurs fidèles », a dit Mgr Adaji, ajoutant : « Aujourd’hui, le Seigneur est ici pour honorer Son serviteur, l’évêque Francis Okobo. »
Il a poursuivi : « Ce n’est pas une promesse en l’air. Jésus ne trompe jamais. Par sa propre vie, Il a montré que la mort conduit à la vie—car tout comme un grain de blé doit mourir pour porter du fruit, le sacrifice engendre une vie abondante. »
Dans son homélie du 13 septembre, le pasteur local du diocèse d’Idah, en poste depuis juin 2009, a réfléchi sur ses plus de 17 années de rencontre rapprochée avec le pionnier du diocèse de Nsukka, décédé le 29 août à l’âge de 88 ans.
Il a rendu hommage au défunt évêque nigérian en le décrivant comme un homme de « charité magnétique », qui a vécu par la foi et est mort dans la foi. « Cette foi a soutenu ses actions pastorales avant et après sa retraite », a-t-il précisé, notant que la foi de l’évêque défunt en Christ s’est renforcée malgré le déclin progressif de sa santé.
Le membre de la Société Missionnaire de Saint Paul du Nigeria (MSP) a également salué le défunt pour son appréciation du don du sacerdoce, visible dans sa vie spirituelle et pastorale.
« L’amour de l’évêque Okobo pour le sacerdoce n’a jamais été mis en doute », a-t-il affirmé, se souvenant de la réponse de l’évêque lorsqu’il lui avait demandé s’il regrettait d’être prêtre.
Il a rapporté : « Lors d’une de mes visites à l’évêque dans sa maison de retraite, je lui ai demandé : as-tu des regrets d’être prêtre ? Il a souri et a dit : ‘Si je pouvais renaître en chair, je serais encore prêtre et je referais tout ce que j’ai fait.’ »
« Ses paroles étaient à la fois apaisantes et encourageantes. C’étaient les mots d’un prêtre qui aimait le sacerdoce et offrait tout ce qu’il avait pour sa cause. Que l’évêque Okobo ait été véritablement un prêtre, cela ne fait aucun doute », a-t-il ajouté.
Le défunt évêque émérite nigérian a été ordonné prêtre pour le diocèse catholique d’Enugu au Nigeria en juin 1966, à l’âge de 29 ans, et a exercé son ministère pendant 54 ans.
Il a été l’évêque du diocèse de Nsukka pendant 34 ans, après son ordination épiscopale en janvier 1991, présidée par le pape Jean-Paul II.
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