vendredi, 05 décembre 2025 Faire un don
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En Tanzanie, un évêque catholique exhorte à renforcer l'apostolat familial pour enrayer le déclin moral

L’évêque du diocèse catholique de Bukoba en Tanzanie a souligné la nécessité de revitaliser l’apostolat familial, exprimant son inquiétude face au fait que l’affaiblissement des structures familiales alimente la décadence morale et les défis sociaux dans la société contemporaine.

Lors de son homélie célébrée le 12 octobre, Mgr Jovitus Francis Mwijage a encouragé le peuple de Dieu de son diocèse à continuer de réfléchir aux moyens pratiques de renforcer la vie familiale au sein de leurs Petites Communautés Chrétiennes (PCC).

« Je vous exhorte à ce que, lorsque vous vous réunissez dans les Petites Communautés Chrétiennes, vous continuiez à réfléchir sur la manière dont nous pouvons renforcer l’apostolat familial », a déclaré l’évêque lors de la célébration eucharistique à la paroisse Saint-Jean-Baptiste–Katoma.

Le prélat tanzanien, à la tête du diocèse de Bukoba depuis son ordination épiscopale en janvier 2024, a averti que négliger la famille aurait des conséquences à long terme pour l’Église comme pour la société.

« Si nous n’avons pas de bonnes familles aujourd’hui, nous n’aurons pas de bonnes familles demain ; nous n’aurons pas de prêtres ; nous n’aurons pas d’hommes et de femmes religieux », a-t-il mis en garde.

S’appuyant sur son expérience pastorale à l’étranger, Mgr Mwijage a ajouté : « J’ai été témoin de cela en Europe, où j’ai exercé mon ministère. Vous voyez, ils ont détruit la famille, et en conséquence, de nombreux autres problèmes sont apparus. » Il a insisté sur le fait que les sociétés qui abandonnent les valeurs familiales font face inévitablement à de graves conséquences morales.

Lors de sa visite pastorale à la paroisse Saint-Jean-Baptiste, l’évêque a attribué la destruction de l’institution familiale à certains des défis sociaux que connaît le monde aujourd’hui, déclarant : « C’est pourquoi on voit aujourd’hui des questions comme l’homosexualité émerger. »

« Un enfant élevé uniquement par le père grandit avec certaines carences ; il en va de même pour un enfant élevé uniquement par la mère. Même ceux élevés par des mères célibataires rencontrent des difficultés », a observé le prélat catholique de 58 ans.

Il a ensuite invité le peuple de Dieu dans son diocèse à « embrasser l’apostolat familial » et à protéger les valeurs familiales qui ont contribué à maintenir la stabilité de la famille et de l’institution du mariage.

« J’exhorte ceux d’entre vous qui ont l’opportunité de promouvoir l’apostolat familial à le prendre au sérieux. Aujourd’hui, les familles sont à peine reconnaissables. Peu de personnes vivent véritablement en couple marié », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « De nos jours, la famille est une toute autre histoire. Nous avons maintenant des familles où il n’y a qu’un seul parent, le père ou la mère, et l’autre parent est inconnu. »

« Les pratiques de courtship semblent appartenir au passé. Pourtant, ces traditions nous ont aidés, et c’est pourquoi nous faisons face aujourd’hui à des problèmes si sérieux », a poursuivi Mgr Mwijage, notant que beaucoup de jeunes ne valorisent plus le processus approprié de séduction et d’engagement avant le mariage.

Il a déclaré : « Beaucoup de jeunes commencent à vivre ensemble, mais au bout de peu de temps, tout s’effondre. Certains ont des mariages très coûteux, mais après deux jours ou trois semaines, ils se séparent. Les cérémonies sont onéreuses, mais les mariages eux-mêmes ne durent souvent pas. »

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