L'Église catholique du Zimbabwe dénonce les pressions étrangères visant à promouvoir l'avortement

Harare, 25 novembre, 2025 / 8:46 PM

Les membres de la Conférence épiscopale catholique du Zimbabwe (ZCBC) avertissent dans leur message pastoral du 21 novembre pour l'Avent 2025 que ces efforts visant à influencer le Zimbabwe pour qu'il assouplisse ou modifie ses lois sapent la culture de longue date du pays qui consiste à défendre le caractère sacré de la vie.

« En cette période de l'Avent, alors que Marie porte son enfant à naître, nous tirons la sonnette d'alarme face aux tentatives d'organisations étrangères d'imposer le mal de l'avortement à notre peuple et à notre culture de respect de toutes les formes de vie », ont déclaré les évêques.

Les dirigeants de l'Église catholique appellent les législateurs et l'ensemble de la population du pays à rester fermes face aux pressions extérieures qui, selon eux, visent à supprimer la protection des « membres les plus vulnérables de notre communauté, les citoyens à naître de notre communauté ».

Dans leur déclaration, les évêques catholiques du Zimbabwe expriment également leur inquiétude face à « la souffrance des Zimbabwéens aux mains de certains investisseurs étrangers » qui, selon eux, exploitent les travailleurs par des pratiques déloyales, des conditions de travail épouvantables, des rémunérations insuffisantes et des violences.

Tout en reconnaissant la nécessité des investissements pour stimuler le développement, créer des emplois et introduire de nouvelles technologies, les évêques soulignent que le progrès économique ne doit jamais prendre le pas sur le respect de la dignité humaine.

Ils déclarent : « Nous accueillons favorablement les investissements qui créent des emplois, apportent des technologies et favorisent le développement, mais le progrès économique ne doit jamais se faire au détriment de la dignité humaine. »

« Il semble que dans notre propre pays, certains investisseurs soient mieux protégés que les citoyens. Cela ne devrait pas être le cas », ajoutent les membres de la ZCCB, soulignant que « personne ne devrait vivre dans la crainte de perdre sa terre, son héritage naturel, son emploi ou sa sécurité ».

Ils poursuivent : « Chaque travailleur, du mineur dans les zones rurales du Zimbabwe à l'ouvrier d'usine dans les villes, mérite le respect, l'équité et la pleine protection de la loi. »

« Tout aussi alarmant », déclarent les dirigeants de l'Église catholique, « est l'exploitation irresponsable des ressources naturelles, des zones humides et des rivières, qui sont épuisées et polluées à un rythme insoutenable. »

« Lorsque l'environnement est détruit, ce sont les pauvres qui souffrent le premier et le plus de la perte de terres agricoles, de la contamination de l'eau, des chocs climatiques et des déplacements », ajoutent les évêques catholiques du Zimbabwe.

Ils soulignent la nécessité d'une conversion écologique qui, selon eux, « doit commencer par la reconnaissance que tout est interconnecté : le bien-être des personnes, la santé de l'environnement et le tissu moral de la société ».

« Le véritable développement ne peut naître de la ruine des écosystèmes ou de la souffrance des communautés déplacées par les industries extractives », soulignent les dirigeants de l'Église catholique du Zimbabwe.

Ils appellent à un engagement national renouvelé en faveur d'une gestion responsable « où le progrès économique va de pair avec la protection de l'environnement et où les besoins des pauvres priment sur la recherche du profit ».

Ils ont exhorté la nation à renouveler son engagement en faveur d'une gestion responsable, « où le progrès économique va de pair avec la protection de l'environnement et où les besoins des pauvres priment sur la recherche du profit ».

« Chacun d'entre nous est appelé à se convertir, à rejeter la cupidité, l'indifférence et l'injustice, et à embrasser l'humilité, la miséricorde, la solidarité et l'amour », déclarent les membres de la ZCBC dans leur message collectif du 21 novembre pour la période de l'Avent.