Lusaka, 08 novembre, 2019 / 12:17 PM
Les moniales africaines ont été encouragées à avoir une vision positive des médias et à les engager dans une tentative de donner de la visibilité à leur ministère parmi le peuple de Dieu sur le continent.
« A notre époque, l'utilisation des médias est un élément clé dans la vie des sœurs », a déclaré
Mme Doreen Ajiambo à plus de soixante religieuses qui participaient à la conférence de
l'Initiative des Sœurs Catholiques à l’hôtel Taj Pamodzi à Lusaka, la capitale de la Zambie.
« C'est à travers les médias que le travail des sœurs peut être connu (puisque) les médias sont la voix des innocents et la voix des personnes marginalisées dans la communauté », a dit aux moniales, Ajiambo , née au Kenya, correspondante régionale du Global Sisters Report (GSR) couvrant l'Afrique et le Moyen-Orient.
Lors du même événement, la responsable de la Catholic Sisters Initiative, la Fondation Conrad N. Hilton, Sœur Jane Wakahiu a regretté le silence sur l'impact du ministère des religieuses sur le continent.
« Les histoires des sœurs ne sont pas racontées, nous avons donc besoin de communiquer les histoires, nous avons besoin de raconter l'impact du travail des sœurs, l'impact sur les communautés, et l'impact sur les institutions », a souligné Sœur Wakahiu.
« La communication est centrale, c'est ainsi que nous racontons nos histoires montrant le leadership des sœurs dans les lieux où elles travaillent », a dit aux moniales, Sœur Wakahiu, née au Kenya et membre de l'Institut des Petites Sœurs de Saint François.
Les dizaines de moniales présentes à la conférence de Lusaka provenaient de 11 pays africains.
Des moniales d'Europe et des États-Unis d'Amérique (USA) étaient également présentes.
« La communication n'est pas seulement pour le travail des sœurs, même pour les diocèses, l'histoire de l'Église catholique doit être racontée et elle doit être racontée en chiffres ", a répété Sœur Wakahiu.
La conférence de trois jours qui s'est achevée le 25 octobre était la troisième réunion africaine de la Catholic Sisters Initiative, la Fondation Conrad N. Hilton, après la première tenue au Ghana en 2017 et la deuxième en Ouganda en 2018.
Sur le thème de la foi, de l'espérance, de l'apprentissage, de l'appropriation et de la communication des histoires des sœurs, les religieuses ont également été encouragées à collaborer avec d'autres congrégations religieuses féminines et d'autres partenaires afin de contrôler l'impact de leurs services dans la société.
La troisième conférence sur l'Afrique a été financée par la Fondation Conrad N. Hilton et organisée par l'Association zambienne des Soeurs (ZAS), une association de femmes religieuses formée dans le but d'unir toutes les congrégations religieuses de femmes en Zambie afin de partager leurs expériences sur une seule et même plateforme.
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