Asmara, 17 septembre, 2019 / 6:42 PM
La fermeture et la confiscation systématique des institutions religieuses par le gouvernement érythréen ont été condamnées par les évêques catholiques qui ont qualifié ces actes de "haine contre la foi".
"Si c’est n'est pas de la haine contre la foi et contre la religion, qu'est-ce que ça peut être d’autre ?" S'interrogent les évêques dans une lettre adressée au ministre de l'Éducation publique, Semere Re'esom.
Sept écoles "religieuses", dont quatre parrainées par des catholiques, ont été nationalisées à ce jour, selon les médias.
Le gouvernement érythréen a également saisi des centres de santé gérés par l'Église.
"Les actions qui sont prises contre nos institutions éducatives et sanitaires sont contraires aux droits et à la liberté légitime de l'Église", se sont plaints les évêques catholiques dans une lettre à l'Agence Fides du Vatican.
Les prélats souhaitent que l'Église continue à fournir des services d'éducation et de santé aux habitants de l'Érythrée.
Les évêques ont été cités en train d'inviter le gouvernement à prioriser les discussions sur ces questions en disant : "S'il y a des situations qui doivent être corrigées ou ajustées, c'est non seulement une bonne chose, mais même la seule façon viable, pour que cela se fasse dans un contexte de dialogue ouvert et constructif".
Les catholiques d'Érythrée représentent environ 4 % de la population. C'est l'une des quatre religions autorisées à pratiquer aux côtés des groupes évangéliques luthériens, érythréens orthodoxes et sunnites.
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