vendredi, 05 décembre 2025 Faire un don
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Le pape Léon XIV exprime sa « profonde tristesse » suite à la mort de migrants dans un naufrage au large du Yémen

Dans un nouveau geste de solidarité envers les victimes de la migration irrégulière, le pape Léon XIV a exprimé sa « profonde tristesse » suite au naufrage d'un bateau au large des côtes du Yémen, dans lequel au moins 76 migrants en route vers l'Arabie saoudite ont perdu la vie. La plupart des passagers étaient des ressortissants éthiopiens.

Dans un télégramme signé par le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, le souverain pontife a confié « les nombreux migrants qui ont perdu la vie à la miséricorde aimante de Dieu tout-puissant ».

Dans ce message adressé au nonce apostolique au Yémen, Mgr Christophe Zakhia El-Kassis, le pape a également invoqué « la force divine, la consolation et l'espoir pour les survivants, les secouristes et toutes les personnes touchées par cette tragédie ».

La tragédie s'est produite sur la dangereuse route qui traverse le golfe d'Aden, également connue sous le nom de « route de la mort ». Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), cette route est l'une des traversées les plus meurtrières au monde, utilisée par les trafiquants pour transporter des migrants vers les pays du Golfe, en particulier l'Arabie saoudite, à la recherche d'opportunités d'emploi.

Malgré les conditions extrêmes et le conflit armé qui ravage le Yémen, le pays le plus pauvre de la péninsule arabique, depuis plus d'une décennie, des milliers de personnes, notamment originaires d'Éthiopie et de Somalie, continuent de risquer leur vie sur cette route. L'OIM estime que 157 personnes voyageaient à bord du bateau qui a coulé le 3 août, dont 76 ont été retrouvées mortes, 32 ont survécu et des dizaines sont toujours portées disparues.

Rien qu'en 2024, l'OIM a enregistré au moins 558 décès sur la route entre Djibouti, en Afrique de l'Est, et le Yémen. Cependant, de nombreuses tragédies ne sont pas signalées en raison du manque de contrôle et de surveillance dans les zones de conflit. Outre les naufrages, les migrants sont victimes d'exploitation, de violences sexuelles, de travail forcé et de torture, souvent aux mains de réseaux criminels.

Cet article a été publié pour la première fois par ACI Prensa, le partenaire d'information en langue espagnole de CNA. Il a été traduit et adapté par CNA.

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