Le plan stratégique quinquennal lancé le 23 août par le Communication Network for Catholic Sisters (CNCS) au Kenya prévoit que cette structure, basée à Nairobi, continue de fournir des services médiatiques afin de lever des fonds pour l’Association des Religieuses du Kenya (AOSK), a déclaré la Directrice du CNCS.
Lors de la présentation du plan 2025-2030 au Chemichemi ya Uzima College de l’Archidiocèse Catholique de Nairobi, Sœur Michelle Njeri a mis en avant les services proposés, soulignant que le réseau de communication de l’AOSK, déjà dans sa deuxième année, utilise les médias sociaux pour la mission d’évangélisation de l’Église.
« Nous envisageons de diversifier notre financement en créant des services médiatiques générateurs de revenus, ce que nous faisons déjà », a affirmé Sœur Michelle.
Parmi les services proposés par le CNCS figurent le conseil en communication, la conception de sites web, le graphisme, la photographie, la vidéo et la gestion des médias sociaux pour les congrégations et autres organisations.
La religieuse kenyane des Franciscaines de l’Immaculée Conception (OSF) a précisé que plusieurs instituts religieux sollicitent déjà les services de photographie, qui continueront « encore pendant de nombreuses années ».
Lancé en juin 2024 par l’AOSK, le CNCS est né avec l’appui de la Fondation Conrad N. Hilton. À l’époque, la présidente du Conseil d’administration de l’AOSK, Sœur Josephine Kangogo, avait salué une initiative visant à « créer un espace où les voix des religieuses peuvent être entendues, où leurs histoires inspirent et où leurs efforts collectifs conduisent à un changement significatif ».
Sœur Michelle a insisté sur l’objectif du CNCS : « renforcer la voix, l’identité et la contribution des religieuses catholiques » grâce à la communication stratégique, au renforcement des capacités, aux partenariats et à l’innovation technologique.
« Nous continuerons à couvrir des sujets d’intérêt social, surtout dans les zones marginalisées », a-t-elle ajouté, soulignant l’importance d’accroître la présence des religieuses sur les réseaux sociaux pour l’évangélisation et le plaidoyer.
Elle a par ailleurs exprimé son optimisme sur l’avenir du CNCS : « Nous allons recruter davantage de collaborateurs pour que la vision et le rêve des religieuses catholiques au Kenya et au-delà continuent de grandir. »
De son côté, le Directeur exécutif du Constitution and Reform Education Consortium (CRECO), Joshua Changwony, a salué le partenariat entre son organisation et le CNCS, rappelant avoir contribué à la formation de religieuses sur les enjeux de la désinformation, de la sécurité numérique et de l’usage des plateformes technologiques face aux défis de l’intelligence artificielle.