Nairobi, 04 septembre, 2025 / 5:40 PM
Mgr Philip Arnold Subira Anyolo, archevêque de l'archidiocèse catholique de Nairobi (ADN) au Kenya, a souligné que les femmes jouent un rôle central dans l'Église catholique, contrairement à l'idée répandue chez certaines personnes selon laquelle l'Église serait patriarcale.
Dans son homélie prononcée lors de la messe du mercredi 3 septembre, dans le cadre de la deuxième Conférence des femmes théologiennes africaines, Mgr Anyolo a déclaré que considérer l'Église comme uniquement matriarcale ou uniquement patriarcale revient à mettre l'accent sur un aspect tout en ignorant l'autre.
« Je considère l'Église comme l'Église mère », a déclaré Mgr Anyolo lors de cet événement, qui a débuté le mardi 3 septembre à l'université Hekima (HUC) de Nairobi, la capitale du Kenya. Église mère. »
« La théologie de l'Église mère est maternelle. Ainsi, l'Église n'est pas seulement patriarcale, elle est aussi matriarcale », a-t-il souligné.
Il a déclaré : « Vous savez, nous parlons de plus en plus de l'Église comme étant patriarcale. C'est très important, car Dieu est aussi patriarcal. À son image, l'image de l'homme, il a créé l'homme et la femme à son image et à sa ressemblance. L'Église est ainsi. L'un ne peut exister sans l'autre. »
« L'Église est matriarcale... parce que les mères sont également présentes », a déclaré l'Ordinaire local de l'ADN.
Il a souligné le rôle central que jouent les femmes dans l'Église en déclarant : « Nous disons que Marie est la Mère de Dieu. Et en effet, elle l'est. Qui peut parler de l'Église sans parler de Marie, Mère de Dieu ? Personne ne le peut, surtout dans l'Église catholique. »
Il a souligné que dans la plupart des paroisses, les femmes constituent la grande majorité, remplissant les églises, emmenant leurs enfants à l'église et priant fidèlement pour leurs maris et leurs proches.
Mgr Anyolo a décrit les femmes comme « une force très puissante » dans l'Église, déclarant : « La vie de l'Église ne repose pas seulement sur les hommes, elle repose aussi sur les femmes. »
Dans son homélie du 3 septembre, le chef de l'Église catholique, âgé de 69 ans, a également réfléchi à la beauté comme partie intégrante de la contribution théologique des femmes.
« Dans le monde où nous vivons, les gens recherchent deux choses importantes, même dans notre Église. Ils pensent peut-être rechercher la richesse et l'épanouissement. Mais en vérité, dans cette quête d'épanouissement, le monde a tendance à rechercher la beauté. À rechercher la beauté », a-t-il déclaré.
La beauté culmine dans ce que Dieu a créé, a-t-il ajouté, soulignant que « dans notre Église, nous recherchons cette beauté et cette sainteté. La beauté et la sainteté. »
« Je me sens encouragé par le fait que la théologie d'une femme apporte la beauté de Dieu. Elle apporte la beauté de Dieu. La théologie d'une femme apporte la vie vertueuse que nous menons. Votre théologie est très importante. Elle consiste à recréer cette beauté de Dieu », a déclaré Mgr Anyolo dans son homélie lors de cet événement de quatre jours organisé sous le thème « Synodalité en action : ecclésiologies émergentes, vitalité des femmes et leadership éclairé pour le XXIe siècle ».
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