Mgr Zeferino Zeca Martins de l’archidiocèse catholique de Huambo en Angola a encouragé les membres de la Commission épiscopale pour la pastorale des migrants et des itinérants (CEPAMI), une entité de la Conférence épiscopale d’Angola et de São Tomé et Príncipe (CEAST), à accomplir leur mission avec courage, foi et détermination, même dans les contextes les plus difficiles.
Dans son homélie lors de la messe de clôture de la 14ᵉ Assemblée générale de la CEPAMI, Mgr Zeca, président de la Commission de la CEAST, a souligné que « la mission des migrants n’est pas simplement un passage ou une étape temporaire, mais un engagement permanent et ferme ».
« N’ayez pas peur, car la mission exige du courage pour affronter les pièges et les embûches de ce monde, qui tentent de détourner les migrants de leur véritable vocation », a déclaré le membre angolais de la Société du Verbe Divin (SVD), le 13 septembre, lors de l’Eucharistie célébrée à la Maison diocésaine du clergé du diocèse catholique de Lwena.
Aux membres de la CEPAMI, il a rappelé que « comme messagers de foi et d’espérance, vous êtes appelés à être lumière et sel partout où vous êtes, en particulier dans les contextes d’adversité », insistant de nouveau : « La mission des migrants n’est pas simplement un passage ou une étape temporaire, mais un engagement permanent et ferme. »
« Les migrants sont des missionnaires d’espérance, car ils portent avec eux le message de l’amour de Dieu, qui doit être témoigné partout, surtout dans les lieux les plus difficiles, là où la souffrance et la marginalisation se font le plus sentir », a affirmé le président de la CEPAMI.
Pour lui, « il est essentiel que les agents pastoraux se préparent non seulement à affronter les défis physiques et matériels de la migration, mais aussi les barrières spirituelles et culturelles qui peuvent surgir. »
Il a ajouté : « Cette mission exige une force intérieure, une foi inébranlable et la capacité d’être un signe vivant de l’Évangile. »
L’ordinaire de Huambo a noté que l’engagement des migrants doit être perçu comme « un véritable témoignage de l’amour divin, une manière d’apporter l’espérance à ceux qui en ont le plus besoin, même dans des contextes adverses et hostiles. »
« Témoigner de l’amour de Dieu n’est pas seulement une tâche religieuse, mais aussi un engagement social qui exige courage et dévouement », a déclaré Mgr Zeca, ajoutant : « Cet engagement ne peut être relativisé. C’est une vocation qui demande un dévouement total, le courage d’affronter les dangers et une foi qui transcende les limites de la peur et du doute. »
Le prélat SVD angolais a souligné la nécessité « d’aller au-delà des apparences et d’embrasser une foi qui se manifeste dans les œuvres, surtout dans la défense et l’accompagnement des migrants. »
Il a appelé à l’authenticité et à la cohérence dans la vie chrétienne, rappelant au peuple de Dieu que « la vraie piété doit se refléter dans l’engagement envers les plus vulnérables, y compris les migrants qui affrontent chaque jour des défis dans leur quête d’une vie meilleure. »
Mgr Zeca a insisté sur l’importance d’offrir un soutien spirituel, psychologique et matériel aux migrants pour qu’ils puissent accomplir leur mission avec dignité et espérance.
Il a conclu : « Il est essentiel que la pastorale des migrants soit un espace d’accueil, de renforcement de la foi et d’encouragement pour la mission.
Nous ne pouvons pas abandonner, même lorsque la route semble difficile et la tempête violente. La mission des migrants est d’être un phare qui éclaire l’obscurité, un témoignage vivant de l’espérance qui ne déçoit pas. »