Luanda, 03 novembre, 2025 / 4:35 PM
Mgr Zacarias Kamwenho a appelé les Angolais à faire en sorte que le Congrès national de réconciliation, prévu du 6 au 9 novembre, devienne un véritable moment de guérison, de pardon et de renouveau national.
Lors de son homélie du lundi 3 novembre à la chapelle de la Conférence des évêques catholiques d’Angola et de São Tomé (CEAST), Mgr Kamwenho, qui a dirigé l’archidiocèse catholique de Lubango jusqu’en septembre 2009, a exhorté les Angolais à aborder l’événement avec maturité et sincérité.
Il a exprimé sa confiance que le congrès deviendra un véritable « banquet de réconciliation », marqué par la réflexion sur les erreurs du passé, la gratitude pour les réalisations et un engagement sincère au pardon. « Nous avons besoin de l’illumination divine pour que ce congrès soit un temps de guérison et de renouveau pour toute la nation », a-t-il déclaré.
Mgr Kamwenho a insisté sur une réconciliation « qui vient du fond du cœur », accompagnée de gestes concrets de pardon et d’engagement.
Organisé par la CEAST via sa Commission Justice, Paix et Intégrité de la Création, le congrès, initialement prévu du 29 au 31 octobre, a été reporté du 6 au 9 novembre à la demande du président João Lourenço, désireux de participer.
Mgr Kamwenho a interprété ce report comme un signe du sérieux de l’événement, nécessitant calme et préparation réfléchie. Il a appelé les Angolais à non seulement demander pardon, mais aussi à s’engager à « guérir les blessures du passé » et à construire une société plus juste et fraternelle. « L’avenir ne sera meilleur que si nous faisons introspection et nous consacrons à la paix », a-t-il souligné.
Il a rappelé que la vraie réconciliation « ne se fait pas sans sacrifices » et que chaque citoyen doit se demander ce qu’il est prêt à offrir pour l’avenir du pays.
Dans le cadre des célébrations des 50 ans d’indépendance de l’Angola, Mgr Kamwenho a insisté sur le fait que, au-delà de la souveraineté politique, la nation a encore besoin d’une « libération intérieure » — une société fondée sur la paix, la fraternité et la dignité humaine.
Parallèlement, lors de la solennité de la Toussaint le 2 novembre, Mgr Filomeno do Nascimento Vieira Dias, de l’archidiocèse catholique de Luanda, a honoré ceux qui sont morts pour la souveraineté nationale, rappelant aux Angolais, au cimetière d’Alto das Cruzes, de ne jamais oublier le sacrifice qui a garanti leur liberté.
« En tant que chrétiens et citoyens, nous devons affronter notre histoire personnelle et nationale avec honnêteté. Ce n’est qu’alors que nous pourrons honorer la mémoire de ceux qui sont morts pour notre liberté », a-t-il déclaré.
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