Luanda, 09 novembre, 2025 / 9:59 PM
Le Congrès national pour la réconciliation de l’Angola s’est achevé par un appel en faveur de l’Église catholique, afin qu’elle continue à promouvoir le dialogue, la réconciliation et la citoyenneté active, dans l’optique de réaliser l’unité et le renouveau moral à travers la nation sud-africaine.
Lors de son discours de clôture, tenu du 6 au 9 novembre, le président de la Conférence des évêques catholiques d’Angola et de São Tomé (CEAST) a exhorté les responsables religieux à rester fidèles à leur vocation de servir le bien commun.
Mgr José Manuel Imbamba a affirmé que l’Église doit demeurer engagée dans la promotion des valeurs culturelles et éthiques permettant à l’Angola « de sourire pour tous ».
Il a insisté sur le fait que la mission sociale de l’Église « n’est pas une ingérence politique », mais une contribution à l’éveil de la responsabilité civique et à la cohésion nationale.
« L’Église a le devoir de contribuer à l’éveil d’une citoyenneté consciente et active, capable de réfléchir de manière responsable à l’avenir du pays », a déclaré Mgr Imbamba, dimanche 9 novembre.
Il a encouragé les Angolais à adopter une approche synodale — marcher ensemble, écouter et discerner collectivement — soulignant que le processus synodal de l’Église offre aussi des enseignements pour la société civile.
« Écouter et dialoguer », a-t-il affirmé, « sont les chemins les plus sûrs vers une paix et une réconciliation durables ».
Il a invité les citoyens, au sein des diocèses et des communautés, à devenir « des graines plantées pour cet Angola dans 50 ans », en promouvant l’unité, l’amour et la solidarité.
« Nous voulons un Angola qui sache sourire, partager et accueillir. Un Angola où la réconciliation n’est pas seulement un discours, mais un mode de vie », a déclaré le responsable catholique.
Le prélat local de l’archidiocèse catholique de Saurimo a ensuite réfléchi au rôle des responsables religieux dans la promotion de la réconciliation, de l’unité et de la paix.
« Notre rôle est d’ouvrir des chemins, d’éveiller les consciences et d’offrir des opportunités permettant aux Angolais de converger autour d’idées communes », a-t-il précisé, ajoutant que l’Église « doit aider la nation à redécouvrir son identité spirituelle et culturelle ».
Mgr Imbamba a souligné que la réconciliation et la cohésion nationale nécessitent la participation de tous les citoyens et a estimé que l’Église — en raison de son expérience et de son autorité morale — a la responsabilité d’inspirer un dialogue véritable et durable.
« Notre mission est pastorale et humaine. Nous voulons aider les citoyens à réfléchir ensemble, discerner et marcher unis, afin que le rêve d’un Angola réconcilié devienne réalité », a-t-il déclaré.
Il a proposé que la réconciliation devienne une habitude culturelle et un nouveau mode de vie parmi les Angolais.
« Nous devons apprendre à vivre ensemble dans nos différences et définir des perspectives permettant à notre nation de s’épanouir », a affirmé Mgr Imbamba, ajoutant que le respect mutuel, l’écoute attentive et la solidarité constituent les fondements d’un esprit national renouvelé.
Le président de la CEAST a réaffirmé la volonté de l’Église de continuer à offrir un soutien spirituel et culturel pour aider le pays à retrouver l’unité et l’espérance.
« Cet Angola, 50 ans plus tard, doit avoir de nouvelles raisons de sourire et de grandir », a-t-il souligné.
Mgr Imbamba a également insisté sur le renforcement des fondations culturelles et éthiques qui façonnent une citoyenneté responsable.
« L’Église a le devoir de contribuer à l’éveil d’une citoyenneté consciente et active, capable de réfléchir de manière responsable à l’avenir du pays », a-t-il rappelé.
Les Meilleures Nouvelles Catholiques - directement dans votre boîte de réception
Inscrivez-vous à notre lettre d'information gratuite ACI Afrique.
Notre mission est la vérité. Rejoignez-nous !
Votre don mensuel aidera notre équipe à continuer à rapporter la vérité, avec équité, intégrité et fidélité à Jésus-Christ et à son Église.
Faire un don