Bissau, 16 novembre, 2025 / 4:39 PM
Le vicaire général du diocèse de Bissau en Guinée-Bissau a appelé le personnel des écoles catholiques à promouvoir une éducation qui forme des citoyens socialement responsables, engagés en faveur de la justice et du bien commun.
Dans son homélie prononcée lors du Jubilé des écoles catholiques du diocèse de Bissau, organisé dans le cadre de l'année jubilaire 2025 de l'Église catholique, le père Davide Sciocco a déclaré que l'éducation catholique doit être un phare d'espoir et un outil de transformation sociale.
« Nous sommes des pèlerins de l'espoir... l'espoir dont le pape François a parlé lors de l'ouverture de l'année jubilaire. Cet espoir doit se traduire dans la réalité concrète de la vie quotidienne », a déclaré le père Sciocco lors de l'événement du 15 novembre qui s'est tenu à la paroisse Notre-Dame-de-la-Nativité Cacheu du diocèse de Bissau.
Il a souligné que la mission des écoles catholiques est de traduire l'amour de Dieu dans la pratique quotidienne et de garantir des opportunités éducatives pour tous, en particulier les plus défavorisés.
« Telle est ma mission, simple mais exigeante : offrir l'école, la possibilité de commencer, de lire, d'étudier », a déclaré le vicaire général.
Le père Sciocco a exhorté les éducateurs catholiques à dispenser un enseignement de qualité qui favorise la pensée critique et la conscience morale, affirmant : « Une école catholique doit offrir une éducation de qualité pour ouvrir les yeux des enfants, des adolescents et des jeunes, afin qu'ils puissent devenir de bons citoyens et de bons chrétiens. »
Soulignant le rôle de l'éducation en tant que force libératrice, il a déclaré que les écoles doivent préparer les élèves aux défis de la vie en les aidant à « lire et comprendre la vie en société... et à ouvrir les yeux sur l'avenir ».
Le père Sciocco a également souligné la nécessité de former des individus perspicaces et responsables. « Une école catholique doit former des personnes libres... capables de juger et de décider librement », a-t-il déclaré, soulignant que la liberté doit être vécue, et non simplement enseignée.
Le vicaire général a ensuite réfléchi à l'éducation en tant qu'outil de justice sociale, plaidant en faveur d'écoles qui défendent les droits, l'équité et la pleine citoyenneté.
« Si nous ne vivons pas le jubilé, si nous ne fréquentons pas l'école catholique, demain nous devrons lutter pour que nos droits soient respectés », a-t-il déclaré.
Les écoles catholiques, a poursuivi le père Sciocco, doivent être des espaces d'opportunités, de croissance et de solidarité.
Il a rappelé au personnel des écoles catholiques que l'éducation va bien au-delà de l'enseignement scolaire et qu'elle sert d'instrument de transformation capable d'apporter espoir et foi à toute la communauté.
Il a insisté sur le fait que les écoles catholiques doivent préparer les élèves à vivre les valeurs chrétiennes dans leur vie quotidienne, déclarant : « Nous sommes des pèlerins de l'espoir. Cet espoir doit se traduire dans la réalité concrète. »
Le père Sciocco a réaffirmé le rôle indispensable des écoles catholiques dans la formation de citoyens équilibrés, responsables et remplis de foi.
La mission des écoles catholiques, a-t-il souligné, est « d'éduquer, de former les personnes, de les préparer à la citoyenneté... afin qu'elles puissent être demain de bons chrétiens et de bons citoyens ».
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