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Un diocèse camerounais lance un appel à la prière pour le sauvetage d’un curé emporté par une rivière

L’évêque du diocèse catholique de Mamfe, au Cameroun, lance un appel à la prière pour le sauvetage d’un prêtre de son diocèse, emporté par les eaux d’une rivière en crue alors qu’il rentrait d’une mission pastorale.

Selon un communiqué publié par le chancelier du diocèse de Mamfe, le Père Carol Tchinda Nguito, curé de la quasi-paroisse Saint Matthias de Tabongkwa, doyenné de Mbetta, a été emporté par un fort courant alors qu’il tentait de traverser une rivière.

L’incident, précise le Père Blaise Njikang Ewang, s’est produit dans la soirée du jeudi 31 juillet, entre la station missionnaire de Mboa et celle d’Ekwenzu, dans la localité de Tabongkwa.

Dans son appel à la prière, le Père Blaise déclare : « Au nom de Son Excellence Mgr Dr. Aloysius Abangalo Fondong, évêque de Mamfe, je fais cette annonce concernant le Révérend Père Carol Tchinda Nguito. »

« L’évêque nous invite humblement à adresser sans cesse nos prières à Dieu pour le sauvetage du Révérend Père Carol Tchinda Nguito », ajoute-t-il. « Nous vous remercions pour vos prières et votre proximité en ces moments difficiles. »

Dans le communiqué transmis à ACI Afrique le vendredi 1er août, l’officiel du diocèse camerounais indique que les opérations de recherche et de sauvetage du prêtre disparu se poursuivent.

« Que Marie, Mère des prêtres et Secours des chrétiens, intercède pour lui », a-t-il imploré.

La quasi-paroisse Saint Matthias de Tabongkwa-Mbetta, confiée à la charge pastorale du Père Carol, dessert des communautés rurales de la région du Sud-Ouest du Cameroun, une région marquée par une violence persistante depuis près d’une décennie.

Les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun sont plongées dans un conflit depuis 2016, à la suite d’une manifestation de juristes et d’enseignants qui a dégénéré. La répression gouvernementale a entraîné l’émergence d’un mouvement armé séparatiste revendiquant l’indépendance d’un État autoproclamé appelé « république d’Ambazonie ».

Agnes Aineah