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Le pape François souligne l'importance de la prudence et appelle à la fin de la guerre

Le pape François salue les pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre lors de l'audience générale du mercredi 20 mars 2024. Le pape François salue les pèlerins rassemblés sur la place Saint-Pierre lors de l'audience générale du mercredi 20 mars 2024.

Le pape François a réfléchi mercredi à la vertu de prudence, notant qu'il s'agit d'une caractéristique essentielle pour une bonne gouvernance, une observation qu'il a faite tout en renouvelant son appel à négocier la fin de la guerre.

"La guerre est toujours une défaite. On ne peut pas continuer à faire la guerre. Nous devons faire tous les efforts possibles pour négocier, pour négocier, pour mettre fin à la guerre. Prions pour cela", a déclaré le pape lors de l'audience générale de mercredi sur la place Saint-Pierre au Vatican.

Alors que le souverain pontife, âgé de 87 ans, est arrivé sur la piazza en saluant les fidèles depuis la célèbre "Papemobile", il s'est appuyé sur un assistant pour prononcer son discours.

"J'ai demandé à Monseigneur [Pierluigi Giroli] de le lire parce que je ne peux pas encore le faire", a déclaré le pape.


Le Saint-Père a été assisté dans ses remarques publiques depuis la fin du mois de février, lorsque le Vatican a annoncé qu'il souffrait des symptômes d'une "légère grippe". Malgré ces symptômes persistants, le pape a maintenu un emploi du temps chargé tout en se préparant à la Semaine sainte à Rome.

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La catéchèse du pape, mercredi, a donné un aperçu de la prudence - l'une des quatre vertus cardinales -, le Saint-Père soulignant qu'il s'agit d'une caractéristique essentielle pour ceux qui sont "appelés à gouverner", car elle exige un équilibre intérieur et la capacité d'harmoniser des points de vue contradictoires.

"Les personnes prudentes ne choisissent pas par hasard", a observé le pape. "Ils savent d'abord ce qu'ils veulent, puis ils évaluent les situations, demandent conseil et, avec une vision large et une liberté intérieure, ils choisissent le chemin dans lequel ils s'engagent.


Le pape a précisé que la prudence, qui est souvent confondue avec la "précaution" ou l'hésitation, devrait plutôt être considérée comme une capacité innée d'agir librement et de manière créative, sans sentimentalisme ni pressions extérieures.

"Accorder la primauté à la prudence signifie que l'action de l'homme est entre les mains de son intelligence et de sa liberté. La personne prudente est créative : elle raisonne, évalue, essaie de comprendre la complexité de la réalité et ne se laisse pas envahir par les émotions, l'oisiveté, les pressions et les illusions", a déclaré le pape.


François a également souligné que les vertus ne sont pas des concepts statiques, mais qu'elles forment au contraire un "organisme vivant" et un point de rencontre et de dialogue avec l'antiquité.

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Les vertus ne sont pas "la prérogative exclusive des chrétiens, mais appartiennent plutôt à l'héritage de la sagesse antique, en particulier des philosophes grecs", a déclaré le souverain pontife.

"La vie est faite d'un chevauchement constant de choses anciennes et nouvelles, et il n'est pas toujours bon de penser que le monde commence avec nous, que nous devons faire face aux problèmes en partant de zéro", a déclaré le pape.