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L'espoir de Pâques doit nous inciter à faire preuve de compassion : Un évêque catholique à l'île Maurice

Mgr Jean Michaël Durhône, évêque du diocèse catholique de Port Louis à l'île Maurice. Crédit : Diocèse catholique de Port Louis Mgr Jean Michaël Durhône, évêque du diocèse catholique de Port Louis à l'île Maurice. Crédit : Diocèse catholique de Port Louis

Mgr Jean Michaël Durhône, évêque du diocèse catholique de Port Louis à l'île Maurice, a exhorté le peuple de Dieu de son siège épiscopal à promouvoir la vertu de la compassion et à assurer la fraternité entre eux, en s'inspirant de l'espérance qui caractérise le temps de Pâques.

Dans son message de Pâques 2024 publié dimanche 31 mars, Mgr Durhône souligne le lien entre Pâques et l'espérance : "À Pâques, nous célébrons la résurrection de Jésus-Christ, et avec la résurrection, l'espérance renaît."

"Avec vous, je prie pour que cette espérance qui nous habite nous pousse à faire preuve de compassion et de solidarité envers nos frères et sœurs dans le besoin", déclare l'Ordinaire du lieu de Port Louis.

Que l'espérance pascale nous permette de nous engager dans la construction d'une île Maurice plus juste, plus solidaire et plus fraternelle".

Le chef de l'Église catholique mauricienne, qui a été consacré évêque du diocèse de Port Louis en août de l'année dernière, reconnaît avec satisfaction les différentes façons dont le carême a été vécu dans la nation insulaire de l'océan Indien.

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"Nous, Mauriciens, sommes riches de notre diversité culturelle et religieuse, et nos périodes respectives de carême et de jeûne nous ont permis de nous purifier et de prendre le temps de réexaminer nos vies à la lumière de notre foi", déclare-t-il.

Pendant le Carême, rappelle Mgr Durhône, "nous avons été plus assidus à l'écoute de la Parole de Dieu qui nous appelle au service, au partage et au pardon".

"Avec nos frères et sœurs mauriciens d'autres confessions, nous avons vécu un Carême marqué par la tristesse, avec la mort de six jeunes pèlerins indiens", dit-il, rappelant l'événement du 3 mars qui a affecté les pèlerins à Grand-Bassin pour le pèlerinage Maha Shivaratri, lorsqu'une statue du groupe Trikaal Sena, à Triolet, Arsenal, a heurté une ligne électrique à haute tension.

L'évêque catholique mauricien de 50 ans rappelle aussi, comme malheureux, les défis que le peuple de Dieu traverse, notamment les conflits violents, la persécution, "les membres des familles sont parfois séparés par la déportation, et d'autres voient leurs proches mourir."

"Il est difficile de ne pas penser au conflit israélo-palestinien, où des enfants, des jeunes et des adultes sont victimes de tant de violence", déplore Mgr Durhône.

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Parfois, poursuit-il, "les catastrophes naturelles placent de nombreuses familles dans une situation de grande insécurité et de souffrance".

Face à ces souffrances, le chef de l'Église catholique déclare : "Nous sommes appelés, au-delà des confessions religieuses, à la compassion, à la solidarité et à la générosité avec nos frères et sœurs humains qui souffrent."

"Par son fils Jésus-Christ, mort sur une croix par amour pour nous et ressuscité, Dieu nous montre un chemin d'espérance, prouvant que le bien triomphe du mal, la lumière des ténèbres, que l'amour est plus fort que la haine et la vie plus forte que la mort", ajoute Mgr Durhône.