Décès d'un prêtre catholique camerounais à Rome

Mgr Pennacchio se souvient du père Tsimi comme de quelqu'un qui "avait toujours le sourire du début à la fin, malgré la souffrance".

Se référant aux remarques de l'une des infirmières qui s'occupait du défunt prêtre catholique, l'archevêque a déclaré : "Il souffre, mais il ne le dit pas. Il a vraiment beaucoup souffert".

"Le Saint-Père lui a adressé une belle lettre, l'encourageant à affronter cette épreuve et à offrir ses souffrances pour le bien de l'Église", se souvient Mgr Pennacchio.

Et de poursuivre : "Lorsqu'il a été conduit à Gemelli, je lui ai donné une image de saint Jean-Paul II, qu'il a gardée tout le temps sur sa table de chevet, à côté de l'image qu'il avait déjà, ainsi que de l'image de Notre-Dame de Pompéi".

"Ce fut vraiment un moment de témoignage, même pour les anciens élèves de l'Académie. J'ai vu une famille unie, comme lorsqu'une famille (souffre) pour un frère qui souffre", a déclaré le président de l'Académie pontificale ecclésiastique.

Né en juillet 1992 à Mbandjock, dans le diocèse d'Obala, le père Tsimi, ancien élève du grand séminaire Marie-Reine-des-Apôtres, a été ordonné prêtre en août 2020.

Le titulaire d'une licence en droit canonique de l'Université pontificale Urbanienne de Rome a servi comme vicaire à la paroisse Marie Mère Admirable Nkomotou jusqu'en juillet 2021, date à laquelle il a été nommé vice-chancelier du diocèse d'Obala, poste qu'il a occupé jusqu'à son retour à Rome.

Il était titulaire d'un doctorat en droit canonique de l'Université pontificale du Latran à Rome.

La messe de funérailles du défunt prêtre catholique aura lieu à la basilique Santa Maria Sopra Minerva de Rome le samedi 13 avril. Son corps est attendu au Cameroun le 17 avril, avant son enterrement prévu le 19 avril.