Le service des catastrophes d'un ordre religieux lance un appel à l'aide pour la crise humanitaire en Tanzanie

Dans la circonscription de Muhoro, "75% de la zone est sous l'eau, et environ 17 000 personnes ont été affectées, déplacées et vivent dans des bâtiments d'écoles primaires sans besoins de base", tandis qu'"environ 1000 personnes ont été déplacées" dans la circonscription de Chumbi.

"Les inondations de cette année ont submergé 28 374 hectares de terres agricoles, détruisant des cultures telles que le maïs, le riz, le sésame et les bananes", indiquent les responsables de CADIS, qui ajoutent : "La situation risque d'entraîner une éruption de maladies d'origine hydrique et de cas connexes".

Ils avertissent également que les membres les plus vulnérables de la communauté "sont particulièrement exposés" et qu'ils "ont besoin d'une aide urgente pour répondre à leurs besoins fondamentaux et entamer le processus de rétablissement".

"Nous faisons donc appel à votre générosité au nom des survivants des inondations et des personnes les plus vulnérables. Nous faisons appel à toutes les personnes de bonne volonté pour qu'elles nous soutiennent dans notre réponse d'urgence", déclarent les responsables de CADIS.

Selon la Fédération internationale de la Croix-Rouge (FICR), 88 000 personnes ont un "besoin urgent" de services essentiels, notamment de nourriture, d'abris, de soins de santé et d'interventions en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène (WASH).

Dans le rapport du 10 avril, les responsables de l'entité camillienne de gestion des catastrophes indiquent que leur assistance humanitaire d'urgence vise à couvrir la santé et la nutrition, l'eau, l'assainissement et l'hygiène, ainsi que la mobilisation des communautés.

"En particulier, nous fournirons de la nourriture, de l'eau et des médicaments, surtout pour les mères et les enfants ; nous fournirons des comprimés de purification de l'eau, des latrines temporaires, des installations pour se laver les mains et des vêtements", précisent-ils.