« Nous devons apprendre chaque jour à être de vraies mères, parce qu'être une vraie mère est un don que nous devons demander », a-t-il ajouté.
L'évêque catholique angolais, qui a été nommé évêque auxiliaire de Maputo en mars 2023, a souligné la nécessité d'embrasser la maternité avec humilité et reconnaissance.
Il a déclaré : « Nous devons également demander dans une attitude de gratitude, car il est beau d'être une mère, il est beau de transmettre une vie ; il est beau de savoir que nous collaborons en tant que mères au plan de Dieu d'apporter une vie naissante dans nos entrailles ».
La maternité, a réitéré Mgr Muananoua, « donne de la fierté, mais elle doit être exercée avec humilité ».
Si la maternité « nous rend fiers », a-t-il ajouté, « elle est aussi laborieuse ; elle demande beaucoup de travail, car chaque jour nous devons demander l'humilité d'être de vraies mères, l'humilité d'être conscientes de la grande responsabilité que Dieu a placée en nous, de transmettre la chaleur de la vie, de nourrir l'espoir de la vie, de prendre soin de la vie dès ses premiers instants ».
L'évêque auxiliaire de Maputo s'est ensuite penché sur le début de la vie humaine : « Chacun de nous a été accueilli par un utérus pendant neuf mois ; chacun de nous a grandi, nourri par des seins pendant un certain temps. Nous avons vécu dans la chaleur (de l'utérus) ; nous sommes ce que nous sommes parce qu'une femme, par la grâce de Dieu, nous a donné la vie ».
« Aujourd'hui, alors que nous vivons cette journée dans notre archidiocèse, il nous a été demandé de méditer sur la vocation de la maternité, de rendre grâce pour le don de la maternité et de regarder Marie comme notre Grande Mère », a déclaré Mgr Muananoua le 5 mai, lors de la messe d'action de grâces pour la Journée de la femme dans l'archidiocèse de Maputo.
Il a ajouté : « Acceptons les recommandations d'amour que Jésus fait à chacun de nous, en regardant aussi ces visages, ces mères, ces vies qui s'oublient elles-mêmes pour que nous puissions être ce que nous sommes ».
Les mères, a dit Mgr Muananoua, « sont le reflet de l'amour divin ».
