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Les évêques catholiques lancent un appel à des « actes de charité généreux » envers les victimes des inondations au Keny

Les membres de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB). Crédit : KCCB Les membres de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB). Crédit : KCCB

Les membres de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB) appellent à une « action rapide » et à des « actes de charité généreux » afin d'éviter de nouvelles pertes en vies humaines et en biens, suite aux inondations soudaines provoquées par les fortes pluies qui se sont abattues sur ce pays d'Afrique de l'Est.

Dans une déclaration du mardi 7 mai, les membres du KCCB affirment que la réponse à leur appel au soutien dans tous les diocèses catholiques du Kenya « a été bonne jusqu'à présent », et remercient le pape François d'avoir exprimé sa « proximité spirituelle » avec le peuple de Dieu dans le pays.

« Au cours des dernières semaines, le Kenya a connu de graves inondations qui ont tragiquement entraîné la perte de vies humaines, des déplacements massifs et des destructions considérables de biens », déclarent les évêques catholiques du Kenya, faisant référence à la perte d'au moins 229 vies humaines, à quelque 75 personnes portées disparues et au déplacement de 46 937 ménages, dont plus de 234 685 personnes, parmi d'autres perturbations.

Beaucoup de familles et d'individus, disent-ils, « luttent pour faire face aux conséquences immédiates de ce désastre ». Les responsables de l'Église catholique déplorent que « les pluies continuent de tomber, exacerbant une situation déjà désastreuse ».

« C'est dans ce contexte que nous, membres de la KCCB, souhaitons exprimer notre profonde sympathie et notre solidarité avec toutes les personnes touchées par ces inondations dévastatrices », indiquent-ils dans la déclaration de deux pages que leur président, Mgr Maurice Muhatia Makumba, de l'archidiocèse catholique de Kisumu, a signée.

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Les responsables de l'Église catholique disent « partager la douleur » des membres des familles de ceux qui sont décédés « au cours de cette catastrophe », et ajoutent : « En ces temps de tristesse, nous sommes unis dans la prière et le soutien ».

Faisant allusion à des incidents particuliers tels que le bateau qui a chaviré, tuant de nombreuses personnes dans le comté de Garissa au Kenya, et les personnes et les familles emportées par les eaux en furie à Mai Mahiu, les membres du KCCB expriment leur solidarité spirituelle et invitent « chaque Kenyan à faire preuve de la plus grande prudence ».

« Les adultes doivent prendre l'initiative d'assurer la sécurité de nos enfants, en particulier dans les zones sujettes aux inondations. Les gens ne devraient pas prendre de risques inutiles. Nous implorons les communautés d'être vigilantes et proactives afin de protéger chacun de leurs membres, en particulier les plus vulnérables", ajoutent-ils.

Les dirigeants de l'Église catholique appellent les gouvernements du comté et du pays à mobiliser de toute urgence leurs ressources de gestion des catastrophes afin d'éviter d'autres morts et destructions.

« Le moment est venu d'utiliser efficacement les ressources allouées à de telles crises. Nous appelons à une action rapide pour sauver des vies, protéger les biens et, dans les zones où les pluies se sont calmées, commencer le travail nécessaire de reconstruction et de réhabilitation", disent-ils.

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En tant que KCCB, les évêques catholiques déclarent : « Nous avons déjà lancé un appel dans tous nos diocèses pour que nos fidèles chrétiens et les Kenyans de bonne volonté se hâtent d'aider ceux qui sont en détresse ».

« La réponse a été bonne jusqu'à présent et nous demandons plus de soutien pour aider ceux qui ont désespérément besoin d'aide. Les contributions peuvent être apportées par l'intermédiaire des paroisses locales, des bureaux diocésains ou des services de secours désignés", ajoutent-ils, avant d'ajouter : “Montrons notre amour et notre compassion par des actes de charité généreux, reflétant les enseignements du Christ dans nos actions”.

Dans la déclaration du 7 mai, les membres de la KCCB soulignent la nécessité d'une approche collaborative pour faire face à cette situation difficile : « Ensemble, nous pouvons surmonter les défis posés par ces inondations ».

« Grâce à l'effort collectif et à la grâce divine, nous restaurerons l'espoir et reconstruirons nos communautés », répètent-ils, et ils implorent : « Prions pour toutes les personnes touchées et travaillons sans relâche pour alléger leurs souffrances. »

« Puissions-nous montrer la miséricorde de Dieu par nos actions en cette période de détresse pour nos frères et sœurs. Que Dieu console les familles de ceux qui ont perdu leurs proches et réconforte ceux qui sont actuellement dans la détresse", implorent encore les membres de la KCCB.

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Les responsables de l'Église catholique rappellent le message de solidarité du Saint-Père avec le peuple de Dieu au Kenya : « Nous sommes très reconnaissants au Saint-Père, le pape François, pour ses prières et sa solidarité avec notre pays. »

S'exprimant lors de l'audience générale hebdomadaire du mercredi 1er mai au Vatican, le pape François a déclaré : « Je souhaite transmettre au peuple kenyan ma proximité spirituelle en ce moment où une grave inondation a tragiquement coûté la vie à beaucoup de nos frères et sœurs, en blessant d'autres et en causant des destructions massives. »

Il a lancé un appel à la prière pour les personnes touchées par cette « catastrophe naturelle » et a mis en garde contre le désespoir dans « l'adversité ».

« Je vous invite à prier pour tous ceux qui souffrent des effets de cette catastrophe naturelle », a déclaré le pape François, avant d'ajouter : « Même au milieu de l'adversité, souvenons-nous de la joie du Christ ressuscité ».