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Les professionnels chrétiens d'afrique demandent un cadre juridique favorisant les « valeurs familiales acceptées »

Les membres de l'Africa Christian Professionals Forum (ACPF) appellent les gouvernements, les institutions et les législateurs de toute l'Afrique à mettre en place un cadre juridique qui favorise les « valeurs familiales acceptées » sur le continent.

Dans une déclaration transmise à ACI Afrique mercredi 15 mai, à l'occasion de la Journée internationale des familles (JIF), les membres de l'ACPF affirment que ces « lois et politiques » peuvent contribuer grandement à relever les « défis sans précédent » auxquels sont confrontées les familles sur le deuxième continent le plus grand et le plus peuplé du monde.

« Dans un monde où l'institution de la famille est confrontée à des défis sans précédent, il est impératif que nous soyons fermes dans notre plaidoyer en faveur de lois et de politiques qui défendent, protègent et promeuvent les valeurs familiales acceptées dans nos sociétés », affirment les Professionnels Chrétiens en Afrique.

Ils ajoutent : « Nous appelons les gouvernements, les institutions, les organisations et les législateurs à poursuivre leurs efforts en faveur de la préservation de l'unité familiale, en s'appuyant sur les dispositions et les articles de divers documents internationaux et cadres juridiques ».

Pour souligner la nécessité d'un cadre juridique qui protège la cellule familiale, les membres de l'ACPF se réfèrent à la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) des Nations Unies, qui « affirme que la famille est l'élément naturel et fondamental de la société et qu'elle a droit à la protection de la société et de l'État ».

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Les professionnels chrétiens se réfèrent également à la Charte des droits de l'homme et des peuples de l'Union africaine (UA) qui, selon eux, « souligne l'importance de la famille en tant que cellule de base de la société et met l'accent sur le devoir des États de la protéger ».

Dans leur déclaration du 15 mai, ils poursuivent en soulignant d'autres cadres juridiques internationaux, notamment la Convention relative aux droits de l'enfant et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, affirmant que les lois et politiques documentées « reconnaissent la famille comme l'unité fondamentale de la société et affirment les droits des parents à orienter et à guider leurs enfants conformément à leurs convictions morales et religieuses ».

Les membres de l'ACPF identifient certaines des menaces qui pèsent sur l'institution familiale et qui doivent être traitées. Il s'agit notamment du féminicide, de l'inceste, de la pauvreté, de la violence fondée sur le sexe et de l'instabilité politique.

D'autres menaces pèsent sur l'institution familiale, notamment les déplacements dus aux catastrophes naturelles, la permissivité, l'éducation sexuelle complète et la négligence à l'égard des seniors et des personnes âgées.

« Nous croyons fermement que ces menaces sapent la structure familiale traditionnelle et posent des risques significatifs pour le bien-être des individus et des communautés », affirment-ils dans la déclaration de deux pages communiquée à ACI Afrique le 15 mai.

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Pour protéger l'institution familiale contre les menaces soulignées, les professionnels chrétiens en Afrique appellent à l'adoption d'une « législation qui protège les valeurs familiales traditionnelles, y compris le mariage, les droits parentaux et l'éducation des enfants dans un environnement stimulant ».

Ils exhortent également les gouvernements, les institutions, les organisations et les législateurs du continent à allouer des ressources et à soutenir des programmes visant à améliorer le bien-être des familles, y compris l'accès aux soins de santé, à l'éducation et aux services sociaux.

Les membres de l'ACPF poursuivent en appelant à « une action décisive pour lutter contre toutes les formes de violence au sein des familles, y compris les abus domestiques, la violence fondée sur le genre, l'instabilité politique, la lutte contre l'inceste, la négligence des enfants et la maltraitance des personnes âgées, par le biais de cadres juridiques solides et de services de soutien ».

Ils souhaitent également que les gouvernements, les institutions, les organisations et les législateurs en Afrique « encouragent les initiatives qui favorisent la cohésion et l'unité au sein des familles, en reconnaissant la diversité des contextes culturels et religieux sur le continent ».

Les gouvernements africains devraient également « offrir aux chefs de famille, y compris les parents et les soignants, la possibilité d'accéder à la formation, aux ressources et aux réseaux de soutien pour remplir efficacement leur rôle », affirment les Professionnels Chrétiens.

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À l'occasion de la Journée internationale de la famille, « réaffirmons notre engagement collectif à protéger et à promouvoir la dignité et l'intégrité de la cellule familiale ».

« Travaillons ensemble pour faire en sorte que les familles aient les moyens de remplir leur rôle essentiel dans la société, guidées par les principes de l'amour, du respect et du soutien mutuel », affirment les membres de l'ACPF dans leur déclaration du 15 mai, partagée avec ACI Afrique.