Le pape François ouvre un nouveau cycle catéchétique sur le rôle de l'Esprit Saint dans le salut

Citant les deux premiers versets du livre de la Genèse, François a observé que « l'Esprit de Dieu nous apparaît ici comme la puissance mystérieuse qui fait passer le monde de son état initial informe, désert et lugubre à son état ordonné et harmonieux ».

Faisant référence à la division entre le « confus » et le « beau et ordonné », le pape François a observé que c'est Dieu qui « fait passer le monde du chaos au cosmos ».

Le pape a souligné le rôle de l'Esprit Saint dans la création et en tant que protagoniste de l'histoire du salut en se référant aux Psaumes et au Nouveau Testament.

« L'apôtre Paul introduit un nouvel élément dans cette relation entre l'Esprit Saint et la création », a déclaré le pape. Il parle d'un univers qui « gémit et souffre comme s'il était en train d'accoucher ».

Le pape a souligné que saint Paul comprend la « cause de la souffrance de la création dans la corruption et le péché de l'humanité », qui a éloigné l'homme de Dieu et qui est un thème encore présent aujourd'hui.

« Nous voyons les ravages que l'humanité a causés et continue de causer à la création, en particulier à la partie de celle-ci qui a la plus grande capacité d'exploiter ses ressources », a déclaré le pape.

Le pape a poursuivi cette réflexion en notant qu'il existe un « chaos » interne et externe inhérent à l'homme.

« Autour de nous, nous pouvons dire qu'il y a un chaos extérieur, un chaos social, un chaos politique », a déclaré le pape. « Nous pensons aux guerres, nous pensons aux nombreux garçons et filles qui n'ont rien à manger, aux nombreuses injustices sociales - c'est le chaos extérieur.

À la fin de l'audience générale, le pape François a renouvelé son appel régulier à la paix et a évoqué un instant sa rencontre émouvante avec des enfants ukrainiens samedi dernier.

« L'autre jour, j'ai reçu des garçons et des filles qui ont souffert de brûlures et ont perdu leurs jambes pendant la guerre », a rappelé le pape sur un ton sombre.

« La guerre est toujours cruelle. Ces garçons et ces filles doivent commencer à marcher, à se déplacer avec des bras artificiels... ils ont perdu leur sourire. C'est très grave, très triste quand un enfant perd son sourire. Nous prions pour les enfants ukrainiens.