Ce que les hommes polygames africains peuvent apprendre du martyr ougandais Matthias Mulumba

En tant que nouveau converti au christianisme, le saint ougandais du XVIIIe siècle a été contraint de « se laisser guider par les préceptes de sa foi », a déclaré l'évêque.

Comparant le dilemme du saint à l'époque à ce qui se passe en politique lorsqu'un parti politique a plusieurs candidats pour le même poste, il a déclaré : « Lorsque des personnes du même parti sont en lice pour le même poste, il y a des élections primaires ».

« Le P. Matthias Mulumba a dû faire des élections primaires avec ses femmes et à la fin il est resté avec une seule », a dit le membre des Missionnaires Comboniens du Cœur de Jésus (MCCJ) qui a été transféré du diocèse de Nebbi à celui de Gulu le 22 mars.

Il a ajouté : « J'invite tous nos chrétiens, tous nos bienfaiteurs qui se trouvent dans la même situation, comme Matthias Mulumba, à commencer à faire leurs élections primaires afin que d'ici la fin de l'année, d'ici l'année du Jubilé, 2025, nous puissions avoir des mariages d'église en abondance ».

L'archevêque élu a expliqué la nécessité pour les chrétiens de célébrer leurs mariages à l'église et d'embrasser la Sainte Eucharistie.

« Nous savons qu'un mariage est un moyen de renforcer l'identité et la valeur de la famille en plaçant Dieu au centre de nos vies », a-t-il dit, et il a imploré : « Que saint Mulumba aide toutes nos familles afin que la dignité des familles reste conforme à la pensée de Dieu ».

« Nous devons tous nous efforcer et prier pour que cela devienne une réalité, jour après jour, en particulier pour les familles qui luttent pour parvenir à l'unité et à la communion les unes avec les autres, à l'image de la Sainte Famille de Nazareth », a-t-il ajouté.

La Journée des martyrs de l'Ouganda remonte à la première décennie de présence chrétienne dans ce pays d'Afrique de l'Est, lorsque 45 hommes âgés de 14 à 50 ans ont été tués par le roi du Buganda entre 1885 et 1887 en raison de leur foi chrétienne.

Saint Matthias Mulumba est l'un des 22 hommes catholiques qui sont morts pour leur foi pendant la persécution.

Les 22 catholiques qui ont été béatifiés en 1920 et canonisés en 1964 continuent à promouvoir la vie catholique dans le pays et jouent également un rôle important dans la construction d'une identité catholique au niveau mondial.

Le sanctuaire de Namugongo est une vaste propriété couvrant le site où Saint Charles Lwanga et ses compagnons, qui comprenaient des pages de la cour royale, ont été brûlés vifs sur ordre du Kabaka (roi) Mwanga.