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Les catholiques prêtres d'Afrique de l'Ouest clôturent leur conférence en s'engageant à promouvoir la paix

Les prêtres qui ont participé au 10e congrès de l'Union régionale des prêtres de l'Afrique de l'Ouest ont reconnu l'existence de divisions ethniques et religieuses dans la région et se sont engagés à faire leur part pour y mettre fin.

Dans le communiqué publié à l'issue de la conférence qui s'est tenue en Guinée-Bissau, les prêtres ont exprimé leur engagement à promouvoir la justice, la vérité et la paix « au-delà des considérations ethniques et religieuses ».

« Nous, prêtres, avons un rôle vital à jouer dans la résolution des conflits et la réconciliation parce que nous sommes ordonnés ministres d'une Église établie par Jésus-Christ pour être un sacrement d'union avec Dieu et d'unité de tous les hommes et de toutes les femmes », ont-ils déclaré à l'issue de leur réunion qui s'est achevée le lundi 10 juin.

Les prêtres se sont engagés à s'opposer fermement aux divisions fondées sur la politique, l'appartenance ethnique ou la religion, et à « se tenir fermement du côté de la vérité ».

Ils ont également déclaré qu'ils promouvraient la crédibilité de l'Église « en tant que sacrement de l'unité de tous les hommes ».

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Des prêtres catholiques de Guinée Conakry, de Gambie, de Sierra Leone, de Côte d'Ivoire, du Bénin, du Togo, du Sénégal, de Guinée Bissau, de Mauritanie, du Burkina Faso et du Niger se sont réunis pour la conférence qui avait pour thème « Le rôle prophétique des prêtres face à l'intolérance et à l'instrumentalisation ethnico-religieuse en Afrique subsaharienne ».

Les prêtres ont reconnu l'escalade des conflits ethniques et religieux dans la région et ont réfléchi aux moyens d'y mettre fin

Dans sa présentation au début de la conférence, le père Domingos Ca, professeur de théologie biblique au grand séminaire de Bissau, a attribué l'escalade de la violence et d'autres formes de conflits dans les pays d'Afrique de l'Ouest à l'incapacité de traiter les individus et les groupes de la région avec dignité.

« Bien qu'il ne soit pas de notre ressort de faire une analyse approfondie de la situation dans notre sous-région, nous avons néanmoins pu constater que le manque de reconnaissance de l'égale dignité et des droits des individus et des groupes conduit parfois à des conflits et à des injustices qui, de loin, dégénèrent en ruptures sanglantes et irréversibles au sein des familles et des groupes », a déclaré le P. Domingos.

Auparavant, l'archevêque Edward Tamba Charles, de l'archidiocèse de Freetown en Sierra Leone, avait envoyé un message de bonne volonté à la conférence, regrettant que de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest connaissent des divisions sur des bases tribales et que certaines de ces divisions se manifestent au sein de l'Église.

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L'archevêque a exhorté les prêtres à proposer des moyens de mettre fin aux conflits lors de la conférence de Guinée-Bissau.

"Notre sous-région d'Afrique de l'Ouest connaît une recrudescence de conflits de toutes sortes, y compris de nature ethnique et religieuse. Dans une telle situation, nous, prêtres, avons un rôle vital à jouer dans la résolution des conflits et la réconciliation, car nous sommes ordonnés ministres d'une Église établie par Jésus-Christ pour être le sacrement de l'union avec Dieu et de l'unité de tous les hommes et de toutes les femmes", a déclaré l'archevêque Tamba Charles.

Dans leur liste de recommandations à la suite de la conférence, les prêtres ont proposé une synergie entre les chefs d'État de la région et l'Église. Ils ont exhorté les gouvernements, en particulier, à rester attentifs aux besoins de la population et à promouvoir la paix et la justice.

Les prêtres ont exhorté les évêques de la région à renforcer l'éducation aux valeurs religieuses et morales et à être des agents efficaces de la paix, de la réconciliation et de la cohésion nationale.

Les prêtres ont également exhorté les laïcs à ne pas exploiter les plateformes de médias sociaux pour provoquer des divisions, et à rester fermes face aux divisions politiques, tribales et religieuses.

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