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Les évêques catholiques d'Afrique du Nord appellent à la fin des conflits en Terre Sainte et en Afrique

Les évêques catholiques d'Afrique du Nord ont dénoncé les conflits en cours en Terre Sainte et dans toute l'Afrique, soulignant que la guerre est un échec de la paix et que la violence ne fait qu'aggraver les souffrances.

Dans leur message de l'Avent publié mardi 26 novembre, les membres des Conférences épiscopales régionales d'Afrique du Nord (CERNA) appellent à la fin des hostilités, exhortant les dirigeants à rechercher la justice et la réconciliation.

« Au début de ce temps de l'Avent, nos pensées se tournent douloureusement vers la terre où Jésus est né, a grandi, a prononcé des paroles de justice et de paix, a donné sa vie pour toute l'humanité et est ressuscité », déclarent les membres de la CERNA.

Ils déplorent que « cette terre soit déchirée depuis plus d'un an par un conflit qui entraîne avec lui un cortège de victimes, de personnes déplacées et de destructions massives. Toute une population est prise en otage, privée de soins et de nourriture, et jour après jour, ce conflit se normalise dans l'indifférence, comme c'est le cas pour de nombreux autres conflits en Afrique, en Europe et dans divers endroits du monde.

« La guerre n'est jamais un moyen de parvenir à la paix. Elle en est l'échec. La violence n'est jamais la réponse à la souffrance, elle l'amplifie », affirment les membres de la CERNA.

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Les dirigeants de l'Église catholique qui exercent leur ministère dans les pays d'Afrique du Nord à majorité musulmane (Libye, Tunisie, Algérie et Maroc) condamnent l'utilisation de textes religieux pour justifier l'annexion territoriale et la colonisation, soulignant que les gouvernements « ne doivent pas être confondus avec les peuples qu'ils représentent ».

« Nous sommes pour la paix, délibérément pour la paix. Nous souffrons avec les victimes, avec toutes les victimes. Nous sommes contre la guerre, contre toutes les guerres, contre toute violence et tout acte de terrorisme », affirment les dirigeants de l'Église catholique.

Ils ajoutent : « En aucun cas la Bible ne peut être utilisée pour légitimer la colonisation et l'annexion d'un territoire appartenant à un peuple qui ne cherche qu'à vivre dans la justice et la paix. Il est essentiel de faire la distinction entre les peuples et leurs gouvernements ».

Selon les évêques, le gouvernement d'Israël ne représente pas l'ensemble du peuple israélien. De même, le Hamas ne représente pas l'ensemble du peuple palestinien.

Ils implorent : « Prions Dieu pour que les dirigeants des pays concernés aient le courage de l'humilité, en écoutant sincèrement les souffrances des uns et des autres, en respectant chaque individu et en rejetant toute haine », déclarent les membres de la CERNA.

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Ils poursuivent : « Qu'ils aient le courage de poursuivre la justice, en rejetant toute provocation, tout désir de destruction, tout esprit de vengeance ou de domination. Qu'ils aient le courage de l'espérance, enracinée dans la capacité humaine de créer des chemins de fraternité et de paix ».

« Cette soif de paix rejoint le désir de Dieu pour le monde : Car je connais les projets que j'ai sur vous, déclare le Seigneur, des projets de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une espérance. Comment préparer la venue du Prince de la Paix tout en gardant le silence sur le scandale de ce conflit qui viole tous les principes du droit international ? posent les membres de la CERNA.

Les évêques catholiques appellent la communauté internationale à agir, exhortant les nations à soutenir les accords de paix plutôt que de fournir des armes aux belligérants.

« Prions Dieu pour que les autres nations s'engagent à garantir un accord de paix plutôt que de fournir des armes aux parties belligérantes », ajoutent les responsables de l'Église catholique dans la région d'Afrique du Nord.

Ils appellent le peuple de Dieu à consacrer ce temps de l'Avent à la prière pour la paix, ainsi qu'à des gestes concrets de réconciliation.

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