Le pape François et l'Afrique : Les 10 pays qu'il a visités en cinq voyages pastoraux

Lors de sa visite au Kenya, le pape François a abordé les questions de la préservation de l'environnement, de la pauvreté et de la corruption.

S'exprimant au bureau des Nations unies à Nairobi, il a souligné la nécessité d'une gestion responsable de la Terre, exhortant les dirigeants mondiaux à prendre des mesures décisives contre la dégradation de l'environnement.

« Nous ne pouvons pas rester silencieux face à l'une des plus grandes crises environnementales de notre temps », a déclaré le pape le 26 novembre 2015.

Il a ajouté : « La destruction de notre maison commune doit être combattue par un engagement collectif à sauvegarder la nature pour les générations futures. »

Le pape François a également rencontré des jeunes, les invitant à résister à la corruption et à travailler pour un avenir meilleur.

"Ne laissez pas la corruption vous priver de vos rêves. Soyez la génération qui défend la vérité, la justice et l'honnêteté", a déclaré le Saint-Père le 27 novembre 2015.

Le pape François a également loué les valeurs familiales traditionnelles du Kenya, en particulier le respect des enfants et des personnes âgées.

"La santé de toute société dépend de la santé de ses familles. La société kényane a longtemps été bénie par une vie familiale forte, un profond respect pour la sagesse des personnes âgées et l'amour des enfants", a-t-il déclaré.

Ouganda (27-28 novembre 2015)

En Ouganda, le pape François a rendu hommage aux martyrs ougandais et a encouragé les chrétiens à rester fermes dans leur foi.

"Le sang des martyrs est la semence de la foi. Votre pays a été béni par des témoins courageux qui ont donné leur vie pour le Christ. Que leur exemple vous inspire à vivre votre foi avec conviction et joie", a déclaré le Saint-Père aux jeunes Ougandais le 28 novembre.

Il a également souligné l'importance de servir les pauvres et les personnes vulnérables, appelant l'Église à jouer un rôle actif dans la transformation sociale.

"Une Église qui oublie les pauvres n'est plus l'Église du Christ. Nous devons tendre la main, embrasser et élever ceux qui souffrent", a-t-il déclaré le 28 novembre 2015.

République centrafricaine (29-30 novembre 2015)

Au milieu du conflit en cours, le pape François a apporté un message de paix et de réconciliation à la République centrafricaine (RCA).

Il a ouvert la Porte Sainte de la Miséricorde à Bangui, un geste historique qui symbolise l'espoir et la guérison.

"Bangui est aujourd'hui la capitale spirituelle du monde. Nous ouvrons cette porte en signe de la miséricorde infinie de Dieu, appelant tous les peuples à déposer les armes et à embrasser la paix", a déclaré le Saint-Père le 29 novembre 2015.

Il a lancé un appel à "tous ceux qui font un usage injuste des armes de ce monde : déposez ces instruments de mort ! Armez-vous plutôt de droiture, d'amour et de miséricorde, authentiques garants de la paix."

Sa visite a souligné l'urgence de l'harmonie interreligieuse et de la fin de la violence.

Le pape François s'est rendu à la mosquée de Koudoukou, à Bangui, capitale de la République centrafricaine, où il s'est adressé aux dirigeants musulmans et chrétiens, les exhortant à l'unité.

"Les chrétiens, les musulmans et les membres des religions traditionnelles vivent ensemble en paix depuis de nombreuses années. Nous sommes bien conscients que les récents événements et actes de violence qui ont secoué votre pays n'étaient pas fondés sur des motifs proprement religieux", a déclaré le pape le 30 novembre 2015.

Il a ajouté : "Chrétiens et musulmans sont frères et sœurs. Nous devons donc nous considérer et nous comporter comme tels. Ensemble, nous devons dire non à la haine, à la vengeance et à la violence, en particulier celle qui est perpétrée au nom d'une religion ou de Dieu lui-même. Dieu est paix, salam."

Égypte (28-29 avril 2017)

Le pape François s'est rendu en Égypte pour renforcer les relations entre chrétiens et musulmans. À l'université Al-Azhar, il a condamné l'extrémisme religieux et appelé à la coexistence pacifique.

« Nous avons l'obligation de dénoncer les violations de la dignité humaine et des droits de l'homme, d'exposer les tentatives de justifier toute forme de haine au nom de la religion, et de condamner ces tentatives comme des caricatures idolâtres de Dieu », a déclaré le pape le 28 avril 2017.