« Un bâtisseur de ponts » : Le nonce apostolique en Angola s'exprime sur le début du pontificat du pape Léon XIV

Le 8 mai au soir, de la cheminée de la chapelle Sixtine, un panache de fumée blanche s’éleva, signalant que les 133 cardinaux électeurs, réunis depuis la veille pour le conclave de 2025, avaient élu le successeur de Saint Pierre pour prendre la place du défunt pape François, décédé le lundi de Pâques, le 21 avril, et enterré le 26 avril dans sa « bien-aimée » basilique papale Sainte-Marie-Majeure, comme il l’avait expliqué dans son testament.

Lorsque le nouveau pape apparut sur le balcon central de la basilique Saint-Pierre, il s’adressa au peuple de Dieu présent et à tous ceux qui le regardaient dans le monde entier, offrant sa première bénédiction « urbi et orbi » (à la ville et au monde) en tant que nouveau pontife romain.

Dans son premier discours en tant que pape, ce membre de l’Ordre de Saint-Augustin (OSA), né aux États-Unis et âgé de 69 ans, demanda au peuple de Dieu d’aider l’Église à construire des ponts par le dialogue et la rencontre, en travaillant pour l’unité et la paix.

Le nouveau pape a expliqué son choix de nom papal, précisant que le pape Léon XIII « avait abordé la question sociale dans le contexte de la première grande révolution industrielle » avec sa lettre encyclique de mai 1891 sur le capital et le travail, Rerum Novarum.

« De nos jours, l’Église offre à tous le trésor de son enseignement social en réponse à une autre révolution industrielle et aux développements dans le domaine de l’intelligence artificielle, qui posent de nouveaux défis pour la défense de la dignité humaine, de la justice et du travail », a déclaré le pape Léon XIV.

Lors de la conférence de presse du 10 mai, Mgr Dubiel a réfléchi sur les premières paroles du pape au monde, « Que la paix soit avec vous », comme signe de son approche pastorale et de construction de ponts dans son leadership.

« Ces paroles résonnent comme le message du Christ ressuscité aux apôtres, transmettant un message d’espoir et de réconciliation », a déclaré le diplomate du Vatican en Angola et à São Tomé-et-Principe.

Dans un contexte de tensions mondiales et de crises humanitaires, y compris la migration forcée et les conflits armés prolongés, Mgr Dubiel a souligné que l’engagement du Saint-Père pour la paix serait au cœur de l’engagement du Vatican avec le monde.

« Le pape Léon XIV est attentif à ces problèmes et cherche, par la diplomatie ecclésiastique, à promouvoir des solutions pacifiques et humanitaires », a déclaré le nonce apostolique.

Il a poursuivi : « La paix ne peut pas être achetée comme un produit. La paix doit être désirée et créée. C’est important, car aujourd’hui nous pouvons parler de la paix, de la paix, mais la véritable paix peut être créée par chacun d’entre nous. »

Lors de la conférence de presse du 10 mai, Mgr Dubiel a évoqué le lien entre le pape Léon XIV et son prédécesseur, le pape Léon XIII, connu pour sa lettre encyclique de mai 1891 sur le capital et le travail, Rerum Novarum.

« Le nouveau pape continuera à promouvoir la dignité humaine, la justice sociale et la solidarité, surtout en des temps où les inégalités et les injustices croissent », a déclaré Mgr Dubiel, originaire du diocèse catholique de Przemyśl en Pologne.

Il a exprimé l’espoir que le pape Léon XIV visite l’Angola dans un proche avenir, soulignant qu’une telle visite papale serait un encouragement pour l’Église, renforçant la foi et l’engagement pour la mission évangélisatrice.

« La visite du pape serait une occasion de renforcer les relations entre l’Église et l’État angolais. Une visite papale contribuerait à la paix et à la prospérité de l’Angola », a déclaré Mgr Dubiel aux journalistes lors de la conférence de presse du 10 mai à Luanda, en Angola.