Un archevêque catholique appelle à la foi et à la persévérance face aux crises qui secouent le Nigeria

Il a ajouté : « Notre Sainte Mère sait que vous êtes ici. Et il est certain que cette marche... ne sera pas un exercice vain. Vous avez recueilli la grâce. Vous avez gagné la grâce. »

L'archevêque catholique nigérian a encouragé la poursuite de la dévotion et de la résilience dans la prière, en disant : « Continuez à bien faire. Continuez à prier. Continuez à venir à Jésus. Continuez à vous approcher de sa mère et continuez à lui demander son intercession. »

Le chef de l'Église catholique nigériane, qui a commencé son ministère épiscopal en avril 1995 en tant qu'évêque du diocèse catholique nigérian de Jalingo, a reconnu la frustration de nombreux Nigérians qui estiment que leur patience a été mise à rude épreuve, mais il a insisté sur la valeur d'une foi durable et d'une action constructive.

« Nous sommes un peuple de foi. Nous croyons donc que le Seigneur nous écoute. Même dans les circonstances difficiles que connaît notre pays, la prière peut faire des miracles. Nous demandons donc aux gens de ne pas abandonner... Soyez patients, gardez espoir. Tout en insistant pour que nos dirigeants prennent des mesures concrètes dès maintenant afin d'alléger les souffrances de notre peuple », a-t-il déclaré.

Mgr Kaigama a mis au défi les citoyens et les dirigeants de promouvoir la justice et l'équité, qu'il a décrites comme « essentielles à la paix et au progrès nationaux ».

« Que l'égalité règne. Que la justice règne. Les gens viennent à nous fatigués, épuisés, affamés et très pauvres... C'est simplement le mode de distribution qui fait défaut. Que quelques-uns aient beaucoup et que des millions aient très peu », a-t-il déclaré.

Le chef de l'Église catholique nigériane a averti que l'inégalité dans la distribution des ressources peut conduire à des conflits, déclarant : « S'il y a inégalité et absence de distribution appropriée des ressources, des conflits, des crises, des guerres et tout cela se produira. Que Dieu nous donne des dirigeants qui ont vraiment à cœur le peuple et qui le placent au premier plan. »

Des milliers de catholiques ont participé à la procession publique, qui a débuté à l'aumônerie de la police et s'est terminée à l'église Holy Trinity à Abuja.

Dans une autre interview accordée à ACI Africa pendant la procession du Rosaire, l'ancienne ministre des Affaires féminines, Dame Pauline Tallen, a souligné l'importance de la dévotion mariale et sa signification spirituelle.

« C'est magnifique d'être en présence de Notre-Dame, notre Mère et notre grande intercesseur. Là où se trouve Marie, Jésus est toujours présent. Le Nigeria a besoin de prières. Nos familles, nous tous, nous avons besoin de prières », a déclaré Dame Tallen.

Membre de l'Ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand, elle a réfléchi aux vertus de Marie, la décrivant comme un « modèle pour les femmes catholiques ».

« Elle est douce. Elle est calme. Elle est paisible. Elle aime. Elle est attentionnée. En tant que mères catholiques, nous devons apprendre la patience, la persévérance, la bienveillance, l'amour et la pureté. Toutes ces vertus, si nous les apprenons et prions le rosaire, elle sera toujours là pour essuyer nos larmes », a déclaré Dame Tallen.

S'adressant également à ACI Africa, le directeur de Radio Maria Nigeria et président du comité d'organisation de la procession du rosaire, le père Sylvanus Ameh, a souligné l'importance de la procession.

« Le Nigeria a désespérément besoin de prières en ce moment. Nous ne pouvons que faire de notre mieux et espérer le meilleur. Néanmoins, nous devons tout remettre entre les mains de Dieu dans nos prières », a déclaré le père Ameh.

Il a insisté sur la nécessité d'une coopération entre les citoyens et le gouvernement.

« Si nous laissons cela aux dirigeants, cela ne fonctionnera pas. Si les dirigeants ne font pas leur part, les citoyens ne peuvent rien faire. Les dirigeants et les citoyens doivent avoir à cœur le bien commun de la nation. Et pour cela, Dieu doit guider nos cœurs afin que nous agissions correctement », a déclaré le père Ameh.