L’Épiscopat togolais dénonce le mensonge et appelle à la paix et au dialogue face aux tensions politique

Ainsi, en vertu de la Constitution amendée, le président du Togo n'est plus élu au suffrage universel, mais par les législateurs. Cette mesure permet au président Gnassingbé de prolonger son règne de 19 ans.

Cela a été presque scellé le 3 mai, lorsque le président du Togo, Faure Gnassingbé, a été nommé à la tête du Conseil des ministres. Il s'agit d'un nouveau rôle puissant sans limite de mandat, a rapporté Reuters.

Dans la déclaration publiée le 13 juin à l'issue de leur assemblée plénière, les membres de la CET exhortent tous les Togolais, en particulier les dirigeants et les citoyens influents, à « défendre la dignité humaine et les libertés et droits fondamentaux de chaque citoyen ».

« Nous appelons au calme, au dialogue et au respect de la dignité humaine », déclarent les évêques catholiques.

Les membres de la CET remercient « tous ceux qui ont répondu sans réserve à notre récent appel à la prière pour notre pays ».

Ils invitent une fois de plus le peuple de Dieu au Togo et toutes les personnes de bonne volonté à continuer de prier afin que « tous les fils et filles de notre cher pays puissent véritablement se reconnaître comme frères et sœurs, et devenir capables d'amour au lieu de haine, d'unité au lieu de division ».

« Puissent-ils enfin s'unir pour œuvrer généreusement à la construction de la cité terrestre sur son chemin vers la Cité céleste », ajoutent-ils.

Les évêques catholiques du Togo confient le peuple de Dieu de cette nation d'Afrique de l'Ouest à la protection maternelle de la Bienheureuse Vierge Marie, Reine de la Paix.

« Qu'elle obtienne pour chacun la grâce de l'humilité et la vision claire de ce qu'il doit faire. Ils renouvellent leur proximité spirituelle avec tous les Togolais qui aspirent à la paix, ainsi que leur bénédiction », implorent les membres de la CET dans leur déclaration du 13 juin.