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Un archevêque en Sierra Leone appelle à une éducation sexuelle réaliste pour freiner la « culture contraceptive »

Mgr Edward Tamba Charles de l’Archidiocèse catholique de Freetown, en Sierra Leone, a appelé à des programmes d’éducation sexuelle réalistes et fondés sur la foi, ciblant les couples qui se préparent au mariage, avertissant que l’acceptation croissante de la “culture contraceptive” érode le fondement moral de la vie familiale.

S’exprimant lors de la 7ᵉ édition de la Conférence sur le Renforcement des Familles, organisée par l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours dans la région d’Afrique de l’Ouest, Mgr Tamba a déclaré que des familles solides doivent reposer sur des mariages stables fondés sur des valeurs morales et spirituelles qui excluent l’utilisation de méthodes artificielles de planification familiale, y compris les contraceptifs.

Mgr Tamba a déploré la diffusion d’idéologies contraceptives qui, selon lui, dissocient la sexualité de sa finalité procréative et banalisent son rôle sacré dans le mariage, sapant ainsi les valeurs morales.

“Ces valeurs sont sapées par la culture contraceptive qui est promue dans notre pays,” a déclaré Mgr Tamba le premier jour de la conférence tenue les 26 et 27 juin au Centre de Conférences Bintumani à Freetown.

Pour restaurer les valeurs morales et spirituelles dans les mariages, le prélat catholique a exhorté les institutions religieuses à “introduire des programmes d’éducation sexuelle réalistes au niveau des préparations au mariage et dans leurs écoles et organisations, qui mettent en avant et soulignent la dignité de la sexualité humaine.”

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“La sexualité doit être vue comme l’expression d’un amour intime entre un homme et une femme mariés — c’est-à-dire un mari et une femme — et ouverte à la création,” a déclaré Mgr Tamba lors de la conférence de deux jours organisée sur le thème “Renforcer les familles à travers l’autonomisation des femmes et la protection des enfants.”

Mgr Tamba a également exprimé ses inquiétudes face aux idéologies et modes de vie liés au genre — y compris le lesbianisme, l’homosexualité et les relations entre personnes de même sexe — qui, selon lui, menacent la structure traditionnelle de la famille.

“Ces choses doivent être dénoncées. Elles sont contraires à nos valeurs culturelles, morales et spirituelles et menacent la structure de nos familles,” a affirmé l’Ordinaire local de Freetown lors de son intervention du jeudi 26 juin.

Il a également critiqué un programme récemment introduit dans certaines écoles secondaires en Sierra Leone, qu’il a accusé de promouvoir une éducation sexuelle complète sans respect des normes culturelles et morales.

“Ceux qui l’ont étudié attentivement nous disent qu’il n’a pas pour but de préparer les élèves à être mari et femme,” a-t-il dit, “mais plutôt de les sexualiser et de les exposer à l’idéologie moderne du genre mentionnée plus tôt.”

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Mgr Tamba a exhorté les dirigeants religieux et traditionnels à évaluer soigneusement de tels programmes et à plaider pour des modifications qui reflètent les valeurs africaines concernant le mariage et la vie familiale.

Il a également souligné la nécessité pour les parents de donner l’exemple, notant que l’éducation familiale commence à la maison.

“Être parent commence d’abord par l’exemple de l’autonomie des parents dans leurs engagements conjugaux,” a-t-il dit, ajoutant que les parents doivent prendre la responsabilité d’enseigner des valeurs telles que le pardon, la responsabilité et la coopération.

Mgr Tamba a recommandé que les Églises développent des programmes solides de préparation au mariage incluant l’enseignement sur la parentalité responsable, la gestion des crises, la maîtrise de la colère et la maturité émotionnelle.

“Ces programmes aideront les jeunes couples à comprendre la responsabilité qu’ils assument dans le mariage et les prépareront à bâtir des familles durables,” a-t-il affirmé.

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Mgr Tamba a en outre exhorté les délégués à la conférence à émettre des recommandations claires pour protéger la vie familiale des menaces morales et renforcer son fondement dans la foi et la culture.

Silas Isenjia