Johannesburg, 02 juillet, 2025 / 11:58 (ACI Africa).
Les participants au symposium international de deux jours sur la justice mondiale et la solidarité, tenu à l’Université du Cap en Afrique du Sud, ont approuvé la « Déclaration du Cap », dans laquelle ils définissent des engagements prioritaires, notamment la nécessité de réaliser la dignité humaine par l’élimination de la faim.
Décrite comme « une déclaration axée sur les politiques, appelant à des changements structurels dans les systèmes financiers et de gouvernance mondiaux », la Déclaration du Cap, cosignée par des représentants de la Commission Justice et Paix de la Conférence des évêques catholiques d’Afrique australe (SACBC) aux côtés de membres d’autres confessions religieuses, du monde académique, de la société civile, de gouvernements et d’institutions multilatérales, affirme que « le cadre mondial actuel ne répond pas de manière adéquate aux besoins des pauvres, à la durabilité de la planète ni à la dignité de la personne humaine ».
Selon un rapport publié par la SACBC le mardi 1er juillet, la Déclaration du Cap signée par les délégués du symposium souligne « l’impact croissant des crises interconnectées – en particulier le changement climatique, la dette insoutenable et l’accès limité au financement du développement – et appelle à des réponses internationales coordonnées, guidées par la justice et la responsabilité ».
Les participants ont identifié la liquidité, le climat et la dette comme la « triple crise budgétaire », qu’ils considèrent comme un « défi central », avertissant que ces trois éléments « se renforcent mutuellement et limitent la capacité des pays à investir dans la résilience et à protéger les populations vulnérables ».
La Déclaration du Cap précise également que « les solutions techniques à elles seules sont insuffisantes, et qu’un renouveau du sens de la responsabilité morale mondiale est nécessaire ».