Un responsable de l'Église au Ghana propose la formation des jeunes contre l’extrémisme

La Direction de la gouvernance, de la justice et de la paix (GJPD) du NCS a organisé le forum SPI afin d'aborder les défis du chômage des jeunes dans la région du Sahel sous le thème : « Économie politique des conflits au Ghana : lutter contre le chômage des jeunes comme catalyseur de la sécurité et de la cohésion sociale ».

Le père Kwasi a souligné la nécessité de former les jeunes du Ghana à l'entrepreneuriat, notant que la plupart des jeunes du pays maîtrisent l'informatique et que le gouvernement ghanéen ne peut en employer qu'une poignée.

« Les jeunes ont besoin d'une formation aux compétences entrepreneuriales. Le problème est que le gouvernement n'est pas une entité commerciale », a déclaré le prêtre, ajoutant : « Le gouvernement ne peut employer qu'un nombre limité de personnes ».

Le responsable de la GCBC a encouragé les organisations confessionnelles du pays à créer des pôles d'entrepreneuriat confessionnels afin de soutenir les efforts du gouvernement pour créer des opportunités pour les jeunes.

Il a exhorté les institutions confessionnelles à guider les jeunes non seulement sur le plan spirituel, mais aussi sur le plan économique. « Pour y parvenir, les organisations confessionnelles doivent changer leur mentalité. La spiritualité et l'argent ne s'opposent pas », a-t-il déclaré.

Il a en outre exhorté les jeunes à se lancer dans l'agriculture et d'autres métiers manuels afin d'endiguer la crise du chômage dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.

Le prêtre catholique a mis en évidence certaines des causes du chômage des jeunes au Ghana, notamment le manque de patience dans les entreprises.

Le père Kwasi a également mis au défi le gouvernement ghanéen de mettre en place un système éducatif qui forme les apprenants non seulement à la théorie, mais aussi aux compétences pratiques afin de développer leur esprit critique et leur capacité à résoudre des problèmes.

Le prêtre catholique a condamné les parents qui découragent leurs enfants d'acquérir des compétences telles que le commerce et l'agriculture, en particulier lorsqu'ils sont en âge de se développer, de chercher leur voie et d'être guidés.

Le père Kwasi a également noté que la plupart des jeunes abandonnent les affaires parce qu'ils manquent de patience pour gagner de l'argent.

« Les affaires ne sont pas quelque chose que l'on commence aujourd'hui pour devenir riche demain. Beaucoup d'entre nous pensent qu'il suffit de créer une entreprise aujourd'hui pour réussir demain », a déclaré le prêtre catholique lors de cet événement d'une journée.

S'exprimant lors du même événement, le directeur de la Direction de la gouvernance, de la justice et de la paix du NCS a exhorté les responsables de l'emploi des jeunes au Ghana à collaborer avec l'Église, soulignant que celle-ci est toujours prête à travailler avec d'autres entités pour relever les défis sociétaux.

« Nous devons trouver un moyen d'impliquer les personnes nécessaires pour garantir que des solutions soient trouvées », a déclaré le père Michael Kobina Ackon Quaicoe dans son discours de clôture lors de l'événement.