Ils se joignent au « cri silencieux de ceux qui ont tout perdu, mais continuent d'espérer la justice. La solidarité n'est pas seulement un geste : c'est un engagement concret en faveur d'un avenir différent ».
Les dirigeants du MCCJ appellent également à « un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages et à un accès total à l'aide humanitaire ».
« Chaque jour sans paix est un échec pour l'ensemble de la communauté internationale et un affront à notre humanité commune. En tant qu'enfants de Dieu et frères et sœurs de tous, nous ne pouvons rester indifférents face à une telle souffrance », déclarent les dirigeants du MCCJ dans leur communiqué du 26 juillet.
Le 17 juillet, une frappe accidentelle israélienne a touché la paroisse catholique de la Sainte Famille à Gaza, tuant trois personnes et en blessant plusieurs autres, dont un prêtre catholique.
L'attaque contre l'église catholique de Gaza a été largement condamnée.
Le 18 juillet, les membres de la Conférence des évêques catholiques d'Afrique australe (SACBC) ont condamné l'attaque contre la seule paroisse catholique de Gaza comme étant injustifiable, en particulier compte tenu de la population chrétienne déjà faible et vulnérable du pays.
Mgr William Shomali, évêque auxiliaire du Patriarcat latin de Jérusalem, aurait déclaré que la communauté était « très bouleversée » après le bombardement et aurait appelé à la protection des villages chrétiens voisins.
Les Forces de défense israéliennes ont par la suite présenté leurs excuses pour cette frappe, affirmant que « des fragments d'un obus tiré lors d'une opération dans la région avaient touché l'église par erreur ». Le cardinal Pierbattista Pizzaballa a ensuite semblé laisser entendre que la frappe était intentionnelle, déclarant à un journal italien que « tout le monde (à Gaza) pense qu'il ne s'agissait pas d'une erreur ».
Le lendemain de la frappe, Mgr Pizzaballa et le patriarche grec orthodoxe Théophile III se sont rendus à Gaza pour apporter « un réconfort spirituel, moral et matériel, dont les habitants ont grandement besoin ».
Le pape Léon XIV aurait reçu un appel téléphonique de Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, à la suite de l'attaque de l'armée israélienne contre l'église de la Sainte Famille à Gaza le 17 juillet.