Cité du Vatican, 28 juillet, 2025 / 6:11 (ACI Africa).
Le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Vatican, a exprimé lundi sa profonde inquiétude concernant l’attaque perpétrée le 27 juillet contre une église catholique en République Démocratique du Congo (RDC), qui a coûté la vie à au moins 31 membres de la Croisade Eucharistique, un mouvement de prière et un apostolat destiné aux enfants et aux jeunes, centré sur la dévotion à l’Eucharistie et la sanctification personnelle.
« C’est un signe dangereux », a déclaré le cardinal Parolin, en pointant du doigt la menace croissante que représentent les Forces Démocratiques Alliées (ADF), identifiées comme les auteurs de l’attaque.
Pour le prélat italien, ce groupe est « une force qui, dans la pratique, représente le djihad islamique et qui s’impose par la force et la violence ».
Cette attaque a de nouveau mis en lumière l’insécurité grandissante pour les chrétiens dans la région : « Cela représente un problème supplémentaire dans une zone déjà marquée par de nombreux conflits d’ordre ethnique, culturel et sociopolitique. L’introduction d’une dimension religieuse aggrave encore la situation », a expliqué Parolin aux journalistes, en marge d’un événement réunissant des influenceurs catholiques à l’auditorium de la Via della Conciliazione, non loin du Vatican.
Selon les premiers rapports, les terroristes ont attaqué une église catholique dans le nord-ouest de la RDC alors que les fidèles participaient à une veillée de prière.


