« Ancrées dans des valeurs spirituelles communes — compassion, gestion de la création, justice intergénérationnelle et protection des plus vulnérables — nos traditions religieuses nous obligent à protéger notre maison commune et toute forme de vie. »
Les groupes religieux mettent en lumière certaines réalités africaines qu’ils considèrent comme révélatrices de l’injustice climatique :
les inondations records de 2024‑2025 en Afrique de l’Ouest et centrale, les sécheresses, la désertification et les vagues de chaleur extrême dans la Corne de l’Afrique, entre autres.
Ces événements, affirment-ils, « sont les symptômes interconnectés d’une urgence climatique qui intensifie les inégalités, aggrave les injustices historiques et touche de manière disproportionnée les communautés les plus vulnérables d’Afrique. »
Ils déplorent que l’Afrique, bien qu’elle ne contribue qu’à moins de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, subisse une charge extrêmement inégale des effets du changement climatique.

Abonnez-vous à notre newsletter quotidienne
Utilisez le formulaire ci-dessous pour nous indiquer où nous pouvons envoyer les dernières actualités d'ACI Afrique.
Outre les injustices climatiques, les groupes religieux soulignent que le continent africain — le deuxième plus grand au monde — fait face à de profonds défis structurels : un lourd endettement, l’expansion de l’extraction des combustibles fossiles et des infrastructures, et un accès limité à un financement climatique fiable.
« Ces crises qui se superposent exigent des réponses urgentes, coordonnées, ancrées dans la justice, la durabilité et la solidarité panafricaine. »
Grâce à leur ancrage local, à leur autorité morale reconnue et à leur capacité à mobiliser l’action collective, les groupes religieux en Afrique affirment être « particulièrement aptes à catalyser un changement transformateur. »
« Des initiatives de reforestation menées par les paroisses aux enseignements éco-théologiques dans les centres spirituels, nos traditions ont toujours promu l’harmonie avec la création et la résilience sociale. »

Forts de cette tradition, les groupes religieux en Afrique déclarent :
« Nous engageons nos voix, nos réseaux et notre plaidoyer pour amplifier les expériences des premières lignes, sensibiliser le public et combler les fossés entre les communautés, les gouvernements et la société civile. »
Ils mettent enfin en avant les ressources abondantes de l’Afrique — son potentiel en énergies renouvelables, l’élan pour le financement climatique, la mobilisation des jeunes et la justice intergénérationnelle — comme autant d’opportunités à saisir pour initier un changement réel.