Un groupe chrétien britannique réclame le retour immédiat de 16 enfants d’un orphelinat au Nigéria

Les fondateurs du Du Merci Centre ont lancé une pétition pour le retour des 16 enfants que le Ministère de la Femme et du Développement Social de l’État de Kano avait placé à la maison d’enfants Nasarawa, gérée par le gouvernement à Kano.

Selon CSW, 11 enfants plus âgés ont été rendus à la famille, mais les cinq plus jeunes sont restés à la maison d’enfants malgré l’acquittement du professeur en juin 2021, après avoir été détenu pour « enlèvement d’enfants à leurs tuteurs légaux et détention dans un orphelinat non enregistré ».

CSW note également que les enfants encore dans la maison d’enfants publique subissent des mauvais traitements, l’ostracisme, des pressions pour se convertir et un manque de soins médicaux adéquats.

« Des inquiétudes persistent concernant les soins médicaux des enfants toujours sous garde gouvernementale. Dans le cas d’un enfant gravement brûlé lors d’un incendie à l’orphelinat, le Du Merci Centre a supporté les coûts de nourriture et de soins pendant plus de sept mois », précise CSW.

« CSW est aussi informé que les enfants de l’orphelinat peinent à recevoir des soins médicaux rapides, reçoivent souvent des médicaments périmés et n’ont pas accès à une alimentation nutritive nécessaire à leur rétablissement », ajoute l’organisation.

CSW rapporte que les efforts du Professeur Tarfa et de son épouse pour récupérer les enfants ont été entravés depuis les audiences du 28 novembre 2023 et du 15 février 2024, lorsque le tribunal avait demandé au Ministère de la Femme et aux Tarfa de trouver un accord à l’amiable.

Après plusieurs appels au Procureur général de l’État de Kano et une requête directe au gouverneur, un accord a été conclu stipulant que la remise officielle des enfants aux Tarfa devait avoir lieu au plus tard le 19 mars 2025. L’accord a été homologué par la Haute Cour de l’État de Kano.

La date de remise a d’abord été reportée du 19 au 20 mars. Cependant, le 20 mars, le Commissaire aux Affaires de la Femme a annoncé sa suspension à la demande du gouverneur, qui a demandé au Procureur général de reprendre le processus après une « révision inter-ministérielle » de la décision judiciaire. Cette révision est toujours en cours à ce jour.