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Pape Léon XIV : Porter le « feu de l’amour » du Christ pour répandre la paix dans le monde entier

Le pape Léon XIV a célébré la messe dominicale au Sanctuaire de Santa Maria della Rotonda avec les pauvres et les travailleurs de Caritas, affirmant que le « feu de l’amour » du Christ est ce qui peut créer la paix dans la société.

Dans son homélie du 17 août, le Saint-Père a déclaré que l’Église de Jésus est une « Église des pauvres », dont les fidèles ne devraient pas rechercher leur propre confort et sécurité au détriment de ceux qui sont le plus dans le besoin.

« Le monde nous habitue à échanger la paix contre le confort, la bonté contre la tranquillité », a-t-il dit. « Certains nous conseilleront de ne pas prendre de risques, de nous ménager, car il est important d’être en paix et que d’autres ne méritent pas d’être aimés. »

« Jésus, au contraire, s’est immergé courageusement dans notre humanité », a-t-il ajouté.

Exprimant sa gratitude envers le personnel et les volontaires de Caritas travaillant dans le diocèse d’Albano, Léon les a encouragés à imiter Jésus-Christ dans son amour sans limites pour les pauvres.

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« Je vous encourage à ne pas distinguer entre ceux qui aident et ceux qui sont aidés, entre ceux qui semblent donner et ceux qui semblent recevoir, entre ceux qui paraissent pauvres et ceux qui estiment avoir du temps, des compétences et de l’aide à offrir », a-t-il déclaré.

Afin de vivre dans une plus grande unité et communion au sein de l’Église, le Saint-Père a aussi affirmé que l’amour authentique « s’humilie » et abandonne les préjugés qui causent des divisions et des malentendus entre les personnes.

« La messe nourrit cette décision », a-t-il dit. « C’est la décision de ne plus vivre pour nous-mêmes, d’apporter le feu dans le monde. »

« Ce n’est qu’ensemble, ce n’est qu’en devenant un seul Corps dans lequel même les plus fragiles participent avec pleine dignité, que nous sommes le Corps du Christ, l’Église de Dieu », a-t-il ajouté.

Selon Léon, la « pauvreté du Christ » permet aux chrétiens de réfléchir plus profondément à sa valeur dans leur vie et leurs communautés.

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« Laissons-le entrer dans les pauvres, et alors nous ferons aussi la paix avec notre propre pauvreté, cette pauvreté que nous craignons et que nous nions lorsque nous cherchons la tranquillité et la sécurité à tout prix », a-t-il dit.

Message de l’Angélus du Pape : « Agir dans la vérité a un coût »

À midi, le pape Léon est retourné à sa résidence d’été pour prier l’Angélus avec les pèlerins rassemblés sur la Piazza della Libertà.

Reprenant son message dominical sur l’amour qui se donne, le Saint-Père a encouragé ses auditeurs à continuer de faire le bien même si cela ne reçoit pas toujours une « réponse positive » de la part des autres.

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« Agir dans la vérité a un coût, car il y a dans le monde ceux qui choisissent le mensonge, et le diable, qui profite de la situation, cherche souvent à bloquer les actions des personnes de bien », a-t-il déclaré.

« Jésus, toutefois, nous invite avec son aide à ne pas céder et à ne pas nous conformer à cette mentalité, mais à continuer d’agir pour notre bien et pour le bien de tous, même de ceux qui nous font souffrir », a-t-il ajouté.

Invitant ses auditeurs à rester fidèles à la vérité dans l’amour, Léon a affirmé que les chrétiens ne doivent pas « répondre à l’insolence par la vengeance » mais vivre le message de l’Évangile et les enseignements de la charité malgré l’opposition.

« Frères et sœurs, demandons ensemble à Marie, Reine des Martyrs, de nous aider à être des témoins fidèles et courageux de son Fils en toute circonstance, et de soutenir nos frères et sœurs qui souffrent aujourd’hui pour la foi », a-t-il prié.

À la fin de son allocution de l’Angélus, le pape Léon a demandé aux fidèles de prier pour les peuples du Pakistan, de l’Inde et du Népal touchés par de graves inondations dans certaines régions d’Asie.

« Je prie pour les victimes, pour leurs familles et pour tous ceux qui souffrent à cause de cette calamité », a-t-il dit.

« Prions pour que les efforts visant à mettre fin aux guerres et à promouvoir la paix portent du fruit, et que, dans les négociations, le bien commun des peuples soit toujours placé en premier », a-t-il conclu.

Kristina Millare