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Aujourd’hui, 18 août, nous célébrons sainte Hélène

On ne sait pas grand-chose de sainte Hélène, mais il est probable qu’elle soit née au milieu du IIIᵉ siècle en Asie Mineure. Selon saint Anselme, elle aurait travaillé comme palefrenière dans sa jeunesse.

Plus tard, Hélène épousa un jeune officier romain, Constance Chlore, qui l’accepta pour épouse malgré la différence de statut social. Vers l’an 270, elle donna naissance à leur premier fils, Constantin.

Constance gravit rapidement les échelons de l’armée romaine et, pour des raisons politiques, il fut contraint de répudier Hélène et d’épouser une autre femme. Hélène resta à l’écart, observant de loin l’ascension de son fils à la cour de Dioclétien.

En 305, Constance, devenu Auguste, partit avec Constantin en Bretagne pour combattre les Pictes. Lorsque Constance mourut de façon inattendue à York, Constantin devint empereur. Son premier geste fut de rappeler auprès de lui sa mère Hélène.

Peu après l’accession de son fils au trône, Hélène se convertit au christianisme. Sa foi la poussa à s’occuper des pauvres, en pourvoyant à leurs besoins par une généreuse charité. Elle s’employa également à libérer des prisonniers ainsi que ceux condamnés aux mines ou à l’exil.

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Le règne de Constantin connut une sombre période lorsqu’il ordonna la mort de son fils et de sa seconde épouse. Ce drame familial incita Hélène à entreprendre un pèlerinage en Terre Sainte en 326. Elle y fit édifier la basilique de la Nativité à Bethléem et celle de l’Ascension sur le mont des Oliviers. Hélène supervisa les travaux et sa foi fut récompensée par la découverte de la Vraie Croix. L’identité de la Croix fut confirmée lorsqu’un mort fut déposé sur le bois et revint miraculeusement à la vie. Hélène remit à Constantin les trois clous de la Crucifixion.

Hélène mourut en 329, dans un lieu resté inconnu. Constantin fit rapatrier son corps à Rome.