Dar Es Salaam, 22 août, 2025 / 10:52 (ACI Africa).
Mgr Isaac Amani Massawe, archevêque de l’archidiocèse catholique d’Arusha en Tanzanie, a plaidé pour la promotion d’une culture de prévention des maladies plutôt que de traitement, à travers des examens médicaux réguliers et des diagnostics précoces, face à ce qu’il a décrit comme une menace croissante du cancer et d’autres maladies liées au mode de vie en Afrique.
Dans son homélie lors de la Messe de funérailles du Père Nolasco Mushi, religieux tanzanien de la Congrégation du Saint-Esprit (Pères du Saint-Esprit/Spiritains/CSSp.), décédé le 16 août, Mgr Amani a critiqué la tendance à ne consulter un médecin que lorsque la maladie est déjà avancée, ce qui conduit à des diagnostics tardifs et à une diminution des chances de guérison.
« Le cancer tourmente vraiment beaucoup de personnes aujourd’hui, et le plus grand problème pour nous Africains est de nous faire dépister. Souvent, on entend que quelqu’un a fait le test très tard, et on lui annonce qu’il en est déjà aux stades avancés du cancer », a-t-il déclaré le jeudi 22 août au Séminaire Spiritain d’Usa River, dans son siège métropolitain.

Mgr Amani a déploré que « beaucoup de personnes endurent la maladie à domicile, se contentant d’antalgiques ou d’automédication, et ne vont à l’hôpital que lorsque leur état s’aggrave ».







