Charlie Kirk, assassiné, salué en Afrique pour avoir dénoncé sans crainte l'avortement et « l'impérialisme culturel »

Le rassemblement auquel M. Kirk s’adressait avant d’être abattu faisait partie de sa « tournée de retour américaine » (« American Comeback Tour »), au cours de laquelle il échangeait avec les étudiants et les membres de la communauté dans le cadre d’un dialogue ouvert.

Selon les rapports, la fusillade a provoqué la panique dans l’auditorium bondé, entraînant une évacuation rapide alors que les secouristes transportaient le militant de 31 ans dans un hôpital voisin, où il est décédé des suites de ses blessures.

Les autorités ont décrit l’attaque contre l’activiste comme un assassinat ciblé, la balle ayant probablement été tirée depuis un toit proche.

Il est indiqué qu’aucun suspect n’a été formellement identifié et qu’une chasse à l’homme nationale est en cours, dirigée par le FBI et les forces de l’ordre locales.

Kirk est considéré comme une voix influente au sein du mouvement conservateur, ayant développé une alliance étroite avec l’ancien président Donald Trump.

La mort de l’activiste a suscité des condamnations aux États-Unis et à l’étranger, relançant les discussions sur la violence politique et la sécurité lors d’événements publics.

Dans son message du 11 septembre, Mme Kioko a rappelé que le défunt militant avait dédié sa vie au principe du débat ouvert et public, convaincu que la vérité se forge par le dialogue et non par l’intimidation.

« J’avais l’impression de connaître Charlie simplement en le regardant débattre avec d’innombrables personnes dans ses différentes vidéos en ligne, incitant les jeunes à réfléchir sur leurs propres convictions », a-t-elle déclaré, ajoutant : « On pouvait lire dans ses yeux un véritable souci des autres et un profond désir d’aider, surtout la jeune génération, à comprendre les convictions qu’elle porte. »

« Je trouve profondément tragique qu’il ait été enlevé alors qu’il faisait ce qu’il aimait le plus : dialoguer avec la prochaine génération de penseurs, créatifs et leaders dont notre monde a désespérément besoin. Il utilisait son droit divin à la liberté d’expression et son talent pour la prise de parole publique afin d’aider les autres à trouver clarté et bienveillance dans leurs propres convictions », a-t-elle poursuivi.

Mme Kioko a souligné que l’engagement de Kirk envers la charité et la clarté rendait sa voix si essentielle. « Dans une société aussi polarisée que la nôtre, il s’est opposé à la tendance qui consiste à étouffer le débat par peur du désaccord », a-t-elle déclaré.

L’activiste catholique kényane a en outre décrit M. Kirk comme « un Socrate des temps modernes », ajoutant : « Comme le grand philosophe d’Athènes, il a été accusé de ‘corrompre la jeunesse’ simplement pour leur apprendre à penser de manière critique et à remettre en question les récits dominants. »

Comme Socrate, a-t-elle ajouté, l’activiste américain a payé le prix ultime dans sa quête de vérité. « Nous devrions tous nous efforcer d’être plus comme Charlie Kirk — courageux, principiel et prêts à dire la vérité quel qu’en soit le prix. »

Mme Kioko a exprimé l’espoir que M. Kirk soit commémoré non seulement dans le deuil, mais aussi par un engagement renouvelé à préserver son héritage. « Relevons son flambeau et poursuivons la mission de défendre la vie, la vérité et la liberté — pour l’Amérique, pour l’Afrique et pour le monde », a-t-elle déclaré.

« Sa mort prématurée est un rappel triste et saisissant que notre liberté n’est pas gratuite », a conclu l’activiste catholique kényane, ajoutant : « En ce moment de profonde tristesse, mes premières pensées et prières vont à sa femme et à ses enfants. Nous n’avons pas seulement perdu une figure publique ; une famille a perdu son mari et un père aimant. »