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Le pape Léon XIV : le droit à la liberté religieuse n'est pas facultatif, mais essentiel

Vendredi, le pape Léon XIV a reçu au Vatican les membres de l'Aide à l'Église en détresse (AED), une fondation pontificale qui soutient l'Église catholique dans son travail d'évangélisation auprès des communautés les plus démunies, discriminées et persécutées du monde.

Dans son discours d'accueil, le Saint-Père a souligné l'importance de leur travail, en particulier dans un monde qui continue de « connaître une hostilité et une violence croissantes à l'égard de ceux qui ont des croyances différentes, y compris de nombreux chrétiens ».

Selon le pape, la mission de l'AED – qui finance plus de 5 000 projets pastoraux et humanitaires d'urgence dans 137 pays – proclame qu'en tant que famille dans le Christ, « nous n'abandonnons pas nos frères et sœurs persécutés ».

Le pape Léon XIV a souligné que « la souffrance de tout membre du corps du Christ est partagée par toute l'Église ». Le Saint-Père a rappelé qu'Aide à l'Église en Détresse a été fondée en 1947 pour défendre la liberté religieuse et répondre aux « immenses souffrances laissées par la guerre », dans le but de promouvoir le pardon et la réconciliation.

Le Saint-Père a fermement déclaré que « le droit à la liberté religieuse n'est pas facultatif mais essentiel », le qualifiant de « pierre angulaire de toute société juste, car il garantit l'espace moral dans lequel la conscience peut se former et s'exercer ».

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À cet égard, il a indiqué que la liberté religieuse « n'est pas seulement un droit légal ou un privilège accordé par les gouvernements », mais « une condition fondamentale qui rend possible une réconciliation authentique ».

Par conséquent, il a précisé que lorsque cette liberté est refusée, « la personne humaine est privée de la capacité de répondre librement à l'appel de la vérité ». Il a mis en garde : « Il s'ensuit une lente désintégration des liens éthiques et spirituels qui soutiennent les communautés ; la confiance cède la place à la peur, la suspicion remplace le dialogue et l'oppression engendre la violence ».

Il a ensuite remercié les membres de cette fondation pour leurs rapports sur la liberté religieuse dans le monde, « un outil puissant de sensibilisation ».

« Partout où l'Aide à l'Église en détresse reconstruit une chapelle, soutient une religieuse ou fournit une station de radio ou un véhicule, elle renforce la vie de l'Église, ainsi que le tissu spirituel et moral de la société », a-t-il poursuivi.

Il a également souligné que leur aide profite aux « minorités petites et vulnérables », comme celles de la République centrafricaine, du Burkina Faso et du Mozambique.

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En conclusion, il a remercié chacun d'entre eux pour ce travail de charité, car leur service « porte ses fruits dans d'innombrables vies et rend gloire à notre Père céleste ».

« Ne vous lassez pas de faire le bien », a-t-il conclu.

Cet article a été publié pour la première fois par ACI Prensa, le partenaire d'information en langue espagnole de CNA. Il a été traduit et adapté par CNA.

Almudena Martínez-Bordiú