« Nous avons besoin d'une ère de réconciliation véritable et solide qui mette fin aux abus de pouvoir, aux démonstrations de force et à l'indifférence envers l'État de droit », a-t-il ajouté. « Assez de la guerre, avec toute la souffrance qu'elle cause par la mort, la destruction et l'exil ! »
Dans son discours, le pape a exhorté les gens à ne pas rester indifférents au « cri des pauvres et au cri de la terre » dans leur quête de paix dans les pays marqués par les conflits et l'injustice.
« Dans la puissance de la prière, les mains levées vers le ciel et ouvertes aux autres, nous devons veiller à ce que cette période de l'histoire, marquée par la guerre et l'arrogance du pouvoir, touche bientôt à sa fin, laissant place à une nouvelle ère », a-t-il déclaré.
« Nous ne pouvons pas laisser cette période se prolonger. Elle façonne l'esprit des gens qui s'habituent à la guerre comme à une partie normale de l'histoire humaine », a-t-il poursuivi.
Plusieurs personnes ont brandi de petites bannières bleues portant le mot « paix » dans différentes langues, tandis que le pape Léon et les autres chefs religieux ont allumé des bougies pour symboliser leur prière commune et leur engagement renouvelé à s'engager dans le dialogue interreligieux.
Après la réunion de prière dans ce lieu emblématique de Rome, le Saint-Père est retourné au Vatican pour se joindre aux célébrations colorées organisées conjointement par le Dicastère pour le dialogue interreligieux et le Dicastère pour la promotion de l'unité des chrétiens.
Pour marquer le 60e anniversaire de Nostra Aetate, plusieurs spectacles de musique et de danse multiculturels ont été organisés dans la salle Paul VI du Vatican, ainsi qu'une présentation mettant en lumière les initiatives papales visant à promouvoir le dialogue de l'Église avec les autres religions depuis le pontificat du pape Paul VI.
L'apparition du pape Léon et son discours spécial à la fin de cette réunion de deux heures ont souligné le respect de l'Église pour tous les peuples et son désir de collaborer avec les autres pour le bien commun.
« Nous appartenons à une seule famille humaine, une seule dans son origine et une seule aussi dans son but final », a-t-il déclaré. « Partout, les religions tentent de répondre à l'agitation du cœur humain. »
« Chacune, à sa manière, offre des enseignements, des modes de vie et des rites sacrés qui aident à guider ses adeptes vers la paix et le sens de la vie », a-t-il déclaré.
