Un archevêque catholique du Kenya appelle à unir les efforts pour prendre soin des marins

Mgr Kivuva a mis en garde contre la tentation d'offrir des services en vase clos, déclarant : « C'est là que les problèmes commencent. Cela devrait être un effort conjoint, une Église travaillant en équipe. »

« Justice et Paix demande : pourquoi les pauvres sont-ils pauvres ? Caritas demande : où pouvons-nous trouver de la nourriture pour nourrir les gens ? Le département médical demande : de quoi souffrent-ils ? », a-t-il déclaré, expliquant que l'archidiocèse de Mombasa avait adopté une approche intégrée parce que « nous nous adressons tous à la même personne, même si ses besoins varient selon les moments ».

Dans son discours du 19 novembre, le dirigeant de l'Église catholique d'origine kenyane a également encouragé les autres juridictions ecclésiastiques de ce pays d'Afrique de l'Est, dont la population dépend de l'économie bleue pour sa subsistance, à collaborer avec Stella Maris Kenya, une initiative de l'archidiocèse de Mombasa qui veille au « bien-être spirituel, social et matériel de tous les marins et pêcheurs, sans distinction de couleur, de race ou de croyance ».

« Ce que vous faites dans l'archidiocèse de Kisumu, le diocèse de Malindi ou le diocèse de Homa Bay correspond à la mission de l'Église que nous sommes appelés à accomplir », a-t-il déclaré, avant de souligner la nécessité d'intégrer « délibérément » des partenaires interconfessionnels et interreligieux « car ils viennent également vers nous ».

Mgr Kivuva a fait remarquer que d'autres diocèses pourraient tirer des leçons de l'initiative Stella-Maris, déclarant : « L'initiative ici s'est développée parce que nous avons eu l'occasion de former des personnes et de les envoyer sur le terrain. J'ai même envoyé un prêtre pour servir d'aumônier sur un bateau de croisière. »

« Il a créé une « église flottante » et s'est joint à l'équipage pour planifier les activités quotidiennes. Notre monde compte des personnes qui vivent dans des lacs, sur des montagnes et dans des déserts, et tous ces endroits font partie de notre zone de mission », a déclaré le dirigeant de l'Église catholique kenyane.

Il a ajouté qu'il se sentait honoré de reconnaître que, grâce à Caritas et à d'autres partenaires, cette initiative, qui est désormais un effort mondial, avait vu le jour ici.

« Nous en sommes fiers et nous rendons grâce à Dieu. Telle est la mission de l'Église : aller dans le monde entier et faire des disciples. Un disciple est un être humain dans le besoin », a-t-il déclaré.

L'archevêque catholique de l'archidiocèse situé sur la côte kenyane a raconté qu'à plusieurs reprises, des navires s'étaient échoués dans le port et que l'Église était intervenue pour nourrir l'équipage et les aider à reprendre contact avec leurs familles.

Il a déclaré : « Vous pensez peut-être que c'est une petite chose, mais ce n'est pas le cas. Imaginez-vous coincé au milieu de nulle part, incapable de parler la langue locale, et qu'un inconnu vienne vous demander : « Que puis-je faire pour vous ? » Ce n'est pas facile. »

« Telle est la réalité de notre mission : elle ne se limite pas à un petit coin. Elle nécessite de s'associer à d'autres, parfois connus, parfois inconnus, en partant de là où nous sommes, étape par étape », a déclaré Mgr Kivuva dans son discours du 19 novembre.